lundi 27 novembre 2006

Désobstruction

Date : 26 Novembre 2006
Lieux : Calern
Participants : (Magnan) Gilles, Christian, Renaud et Michel ; (CAF SLV) Audrey (et son fils), Loïc, Ludovic, PH et Olivier ; (au téléphone) Blondinet
Noms divers donnés à ce trou : Aven du Désespoir, Aven des Sarcasmes (tentative de jonction n°782 avec le Moustique)

Mis à jour Février 2011 : cavité connu aujourd'hui sous le nom de aven Nrelac, en jonction avec l'aven des Moustiques.

Résumé en quelques mots de cette journée :

Creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, non toujours rien Blondinet, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse, creuse.

Ensuite, une fois que l'on avait enlever toute la terre, nous avons pu atteindre quelques matières un peu plus consistantes. Voilà ce qui c'est passé alors :

Tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape,tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, mais vas-y tape plus fort, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape, tape.

Nous avions donc bien avancé. Bilan de cette journée... euh... voyons voir... comment dire... nous avons mis à jour un magnifique P0,9 (90cm)
Mais attention, ne vous moquez pas ! Les topos super fiables, tous les moyens technologiques mis en oeuvre, les baguettes, pendules, astres, feuilles de thés et autres écrits divinatoires sont formels : il y a des réseaux sous le plateau de Calern !

Michel

lundi 21 août 2006

Clue de Bagnolar

Date : Dimanche 20 août 2006
Participants : Fred et Michel
Lieu : Pélasque

Caractéristiques utiles :

Température de l'eau : canyon très encaissé, très profond, totalement à l'ombre, donc eau fraîche normalement
Débit : faut voir... débit fort très possible
Rappel : plein !
Saut / toboggan : possible que oui... et en quantité
Est-ce que Mimine à pied dans les vasques ? : NON !!!
Marche d'approche : pénible à l'aller (1h30 de montée en plein soleil) ; tranquille au retour (30mn à l'ombre sur du plat)
Temps : 3h à 2 (donné pour 4h)

Matériels fortement recommandé par nous-même :

un casque de spéléo (pour l'éclairage),
des chaussures extrêmement adhérente (parce que ça glisse beaucoup !),
une corde de 10m en rab,
un sifflet / talkie-walkie / mégaphone
une machette / coupe-coupe / tronçonneuse

Pourquoi faire ce canyon ? Parce que le Randoxygène canyon du Conseil Général indique sous une photo (je cite) « Descente en rappel spectaculaire dans une ambiance proche de la spéléologie ». Voilà, tout est dit. Ah mais non ! Rarement citation aura été aussi exact. Je m'explique. La spéléo (je généralise), cela consiste à progresser dans des conduits obscurs étroits ou non, à descendre quantité de puits (je passe sur la remontée), à se pourrir complètement (ou non) etc... Ben ce canyon, c'est tout pareil ! Le Bagnolar, c'est étroit, très sombre et complètement pourri (aujourd'hui en tout cas). En plus, la roche est glissante constamment et pour couronner le tout, l'équipement vient à manquer ! Génial, on y va comme dirait Gilles. Mais j'exagère un peu.

Passons sur la marche d'approche... Oui, c'est long ; oui, ça grimpe fortement ; oui, le Bagnolar ce mérite. Mais mieux vaut le commencer tôt, à cause de la chaleur. On arrive aux Granges des Barmes, on s'équipe rapidement. Les hostilités commence immédiatement ! Est-ce que Fred aurait oublié de me prévenir qu'il voulait s'entraîner pour la jungle péruvienne ? Des arbres éclatés partout, des branches dans tous les sens... On se prendrait presque pour Indiana Jones mais sans les aborigènes cannibales et les pièges mortels. Non, en fait, c'est sûrement les précédents orages. Alors que l'on venait juste de sortir de la jungle pour entrer dans une partie beaucoup plus encaissée (et très jolie), une mauvaise surprise nous attend...

Putasse, de l'eau croupi ! Que de l'eau croupi partout ! En fait, y a plus d'eau du tout (que croupi) ! Le canyon est sec ! Et merdeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!! S'ensuit alors une interminable succession d'essais plus ou moins réussis pour échapper à cette eau croupi. Mais impossible d'y échapper ! Soit la roche est trop glissante pour réaliser un grand écart magistrale au-dessus ; soit les vasques sont trop profondes et l'on a pas pied (malgré le manque d'eau !). Conclusion, on se jette dedans en apnée ! Inutile de dire que l'on fini complètement pourri (comme la spéléo). Sauf que le manque d'eau pose un autre problème : les toboggans ou sauts sont inutilisables. Conséquence logique : beaucoup de descalades et même (une fois) un amarrage naturel improvisé autour d'un gros rocher... Progression spéléo donc. A un autre moment, c'est carrément un pan de mur qui s'est écroulé juste après notre passage ! (les pluies ont affaissées le terrain) Heureusement, une bonne surprise vient à nous : une grotte sous une cascade... inexistante (je rappel qu'il n'y a toujours pas d'eau). Allez, hop, on explore la grotte en combi néoprène ! La grotte s'avère assez longue avec une développement estimé à 30m. Elles est assez basse de plafond et bien boueuse. On termine sur un siphon (d'eau propre). Il n'y a pas de zef. Retour dans le canyon qui se termine quelques minutes plus tard dans le Riou du Figaret... plein d'eau propre ! Pause déjeuner et sieste au soleil sur un petit pont que l'on traverse à l'aller.

Conclusion : à refaire impérativement au printemps prochain avec de l'eau ! Il devrait être assez ludique avec les cascades à plein débit.

Michel

lundi 26 juin 2006

Aven du Thipauganahé

Date : Mercredi 24 et Jeudi 25 Mai 2006
Participants : Anaïs, Martine, Elisa, Ludovic, John, Gilles et Michel
Lieu : Siou-Blanc (Var), commune de Signes, Aven du Thipauganahé (ou Tipo)
TPST : 6 heures

Thipauganahé, deuxième. Point de Laetitia cette fois-ci, c'est en Espagne qu'elle se trouve . Point non plus de Fred (parti en Corse avec son 4x4 nouvellement aménagé) et point non plus de Baron (parti faire quoi, on se le demande). Finalement, les participants sont ceux décrits un peu plus haut. Tout comme le séjour précédent (Laetitia et moi), il est convenu de passer la nuit dans le coin et de faire le Tipo le lendemain. Après quelques recherche, Gilles nous dégotte un camping sur Méoune, à une dizaine de kilomètre de Signes. Camping doté d'une piscine. Important la piscine, surtout dans le Var ou il fait chaud. Cool, ça sera spéléo-bourgeois. Je sais, j'entends déjà les plus anciens marmoner : « gnagnagna, de mon temps, on faisait des camps avec une tente percée avec 1000 mètres de dénivelé de marche d'approche (ça va tes pieds ?), avec un temps pourri et tout le matos et puis ensuite on enchaînait sur un -500 avec une crue et après... » Ouais, mais c'était des malades à l'époque. Quoique, certains ont conservaient des séquelles. Mais revenons au temps présent.

Rendez-vous est donc pris Mercredi après-midi chez Anaïs pour le départ. Il y a donc Anaïs, métamorphosée depuis peu en livreuse d'annuaire (félicitations pour ses partiels), Ludovic, Martine, Gilles et moi-même. Elisa et John nous rejoindront le lendemain sur les lieux. On fait l'état des lieux sur le matos : « tente ? Ok, on a 3 ; duvet ? Ok. Matos de spéléo ? Ok. Equipement ? Ok, c'est Ludo qui a conçu les kits. Bouffe ? Ok... euh, on a pas un peu beaucoup ? » Tiens, ça me rappelle quelque chose ça... Le Margua bien sûr. A croire qu'à Magnan, on ne peut pas concevoir un camp sans dépasser les limites du raisonnable. Il n'y a que l'abondance de bière qui n'a étonné personne (« mets les au frais dans la glacière, important ça ! »). Comment ça, bande d'alcoolique ? (oui, Mimine, c'est que tu dois en penser !) Ah, mais nous avons un argument à faire valoir : nous allons dans le Var. Nous avons donc un certain rang à tenir face aux spéléos du coin. Passons. Départ est donc pris vers 17h de Saint-Laurent du Var.

Concernant la route, RAS. Arrivé à Sollies-Touca, je prend les devants et mène tout le monde au camping (je connais la route). Une demi-heure, nous arrivons sur place. On commence à choisir notre place de campement. Une fois installé... place à l'apéro ! Et hop ! Un plaid. Et un deuxième. Et une chaise de camping. On sort les chips, les cacahuètes et autres biscuits apéro. On dégaine LES saucissons et bien sûr... les inévitables bières (fraîches) Aaaahhh !!! Enfin, on peut se reposer après une dure journée (!!!) Oh, tiens... Bizarre ça ? Pourquoi donc sommes nous les seuls dehors à manger ? Un rapide coup d'oeil à nos voisins : allemands et neerlandais. Bon, il est 20h, ils ont déjà fini de manger depuis longtemps et se repose tous calmement dans leurs tentes king-size / caravane XL / camping-car XXXL. Eh, mais nous on commence à peine l'apéro ? On en a pour une heure (minimum) avant d'attaquer les pâtes... Deux heures plus tard, place au dodo.

Jeudi matin. 7 heures du mat'. Debout là-dedans ! John et Elisa nous attendent pour 9 heures. Le temps de prendre un petit-dèj', de plier les tentes et nous rejoignons nos deux autres compères. Allez, direction Siou-Blanc ! Place au Tipo. Je mène encore la marche. Une demi-heure après, nous voilà sur presque sur place. Presque, car j'ai failli louper le parking. Je montre à tout le monde le trou, puis on s'équipe. A côté de nos voitures, un autre trou. Vu la montagne de gravats, les varois ont du le creuser au Bobcat ce trou ! Comment il s'appelle ? Aven des Ratés. Tout un programme. Des varois, justement, ils en vient justement nous rejoindre. « Vous allez ou ? Au Thipauganahé ? Ouais ? On l'a déséquipé y a pas longtemps ». On parle, on parle et Ludovic prend des notes sur l'équipement qui l'attend. Quelques minutes plus tard, nous voilà tous fin prêt pour le départ.

Ludo s'engage le premier ; Anaïs le suit ; je viens en troisième ; Gilles ensuite ; Elisa suivi de John ; enfin Martine ferme la marche. Entrée pour le premier d'entre nous à 11 heures. Premier puits, RAS. Second puits. J'avais dis à Ludo de descendre un peu, de franchir une courte étroiture et de s'engager dans un puits assez large. Au lieu de ça... il devait toujours être sous l'effet Moustique. Il a préféré allez tout droit ! Soit un puits chatière avec 2 dèv, dont une ultra-courte made-in-Anaïs (avec un mixage de noeud impressionnant !) Un fractio plus bas et nous voilà à la base du P80. La dernière fois, je m'étais arrêté là. Cette fois-ci, je veux descendre. Nous voulons tous descendre. Ludo démarre l'équipement avec un triple amarrage en tête de puits (on est pas là pour déconner !) Etant donné qu'il était assez loin (et Anaïs aussi), je pense savoir qu'il a pas mal galéré pour trouver les amarrages. Mais finalement, son équipement était impeccable. Enfin, le moment tant attendu : le dernier tronçon de 35m plein gaz. On surplombe la salle. Que dire ? Le noir partout (Anaïs et Ludovic ayant éteint leurs lampes exprès). L'écho ? Puissant, même si je n'ai pas une grande expérience des très grandes salles. Que faire ? On descend à fond pardi ! Ouais !!!!! Tout les trois, nous visitons un peu la salle, et l'on se pose à l'extrémité de la salle, face à la corde. De là, nous les regardons tous descendre... lumières éteintes. Le spectacle est encore plus grandiose... Les effets d'ombres et de lumières sont magnifiques, car les parois de la salle sont blanche. La moindre lueur se renvoie partout dans la salle. Magique. La descente de Gilles fût la plus belle à contempler. En effet, sa dudulle marchait du tonnerre. Comme je le disais, les effets d'ombres et de lumières sont magnifiques. Un peu moins avec une dudulle fatiguée (les Arianes d'Elisa et de John) et avec un éclairage électrique (Martine). Mais très beau quand même. Une très belle impression, en tout cas.

Une fois tous en bas, nous partons à la découverte de cette salle. A nos côté, la continuation boueuse du réseau. C'est quoi, ce câble ? Une ligne de tir ! Oh, les malades ! J'ose même pas imaginer la détonation... suivi de son monstrueux écho... En, tout cas, pas de risque de se retrouver gazer pour la remontée (n'est-ce pas Georges). On remonte un peu la salle. Présence d'une corde à noeud en fixe pour s'aider. On atteint une autre salle, plus petite. On allume le projo, et là... Oh, putain les concrétions. Allez, je n'en dis pas plus sur le fond du Tipo. D'abord parce que je remplirai 12 pages de description, ensuite parce qu'ils vaut mieux que vous le découvriez par vous même. J'invite donc Laetita (forcément déçue), Cyril, le Baron, Fred, Renaud (plus proche que nous des lieux) et tous les autres non mentionnés à y aller. Pour découvrir ce qui va devenir une future classique du Var.

Après un copieux repas au fond, nous engageons la remontée. Martine en première, moi en second, Anaïs me suit, Ludovic, Elisa, John et Gilles qui voulait déséquiper le P80. Une heure plus tard, les premiers voient le jour (radieux). A 17h, nous voilà tous sortis. On se déséquipe... et on boit une bonne bière bien méritée ! (et encore fraîche) Un peu plus tard, nous voilà tous reparti pour Nice (sauf Elisa et John, parti faire de la plongée). Une bien belle journée, un bien beau aven. J'y reviendrai, et je ne pense pas être le seul.

Michel

PS : un grand merci à Georges de nous avoir fait découvrir cet aven...

lundi 15 mai 2006

Aven des Baoudillouns

Date : dimanche 14 Mai 2006
Participants : Ludo et Anaïs (les autres se sont dégonflés)
Lieu : aven des Baoudillouns, réseau Berthier
TPST : 8h

Ludo équipe, la vire est très simple, le pendule beaucoup moins !! En effet on fait un gros pendule pour arriver sur un escalade glissante, le tout au-dessus de 60m de vide (le pied !)

Là commence les ennuis, où est la suite ? Ha Blondinet nous a parlé d'une escalade de quelques mètres un peu étroite ! Ca doit être ça ! C'est bon, alors on arrive sur un puits avec 2 spits en tête de puits... tient y'en a qu'un ! Merci le bouquin de Préalpes ! Bon on se fait un petit nat' ?
C'est partie ! Merde la corde est trop courte ! Anaïs tu rééquipe ?? Pas de problèmes ! En bas du puits, où est la suite ? Désescalade étroite... à droite ? Ca cut... à gauche au fond ? Ca c'est un puits... pas de spits... pas de traces de passage... ça doit pas être là ! A gauche plus haut ? Y'a de l'air et ça passe !
Ha voilà notre puits ! Ho un joli spit, il devait pas y en avoir deux ? C'est pas grave le bouquin c'est d'la daube ! On calle le puits... tient tient il me parait bien court pour un P19...En bas du puits où est la suite ? En bas rien, en haut ho un puits ! Dis ce serait pas notre P19 ?? Ludo remonte chercher la corde, on se débrouillera pour remonter ! Au milieu du P19 : tient ça frotte salement, ouais mais j'ai pas sensé avoir de fractio au milieu d'après le bouquin... Toujours au milieu du P19 : ho ! Un spit ! (saleté de bouquin !) Et zou la jolie dév. En bas du puits, la suite est évidente, on arrive au dernier puits ! Enfin ! Ludo se lance et hop un fractio, Anaïs tu peux y aller !... heu non finalement viens pas ! comment ça je viens pas ??? Y a plus de corde ??? Comment ça y a plus de corde ??? c'est un P quoi ? heu 17 ... Ouais forcement on a qu'une 15m !!!!! ...
Lourd moment de déprime...On mange, on remonte. Anaïs déséquipe jusqu'au... pendule !!!! Ludo j'ai peur... oui je te crois ... Ludo s'en va... je vous passe mon moment de solitude alors que je fixais mon croll, puis ma poignée dans la corde, la poussée d'adrénaline qui remonte depuis le bas du ventre pour venir m'enserrer la gorge... Mon premier pas vers le bord du puits... Ma main qui cherche frénétiquement une prise sur la paroi lisse, trop lisse... ma main qui glisse irrésistiblement... Mon corps qui suit ma main... et la peur poignante alors que je tombe, que je part dans ce puits immense et sombre avec pour tout espoir une corde trop fine beaucoup trop fine, c'est une chute interminable, mes pensée vont des amarrages à mes propres assurances et je ne peux qu'espérer qu'ils résiste... et puis le choc... la paroi que je percute, ma lumière qui s'éteint, un yoyo sur la corde, un deuxième... je respire, et je respire encore et puis je me jure de ne plus jamais déséquiper ce pendule... La suite se passe sans trop de problème et nous voilà bientôt dehors, avec une seule idée en tête : vérifier d'où vient l'erreur du dernier puits... « Spéléo dans les Préalpes de Grasse », page 69 : écrit en toutes lettres (ou tous chiffres comme vous préférez) : P17 : corde de 15m !!!!!! Là pour le coup on râle vraiment !!!! Ce livre contient sur le réseau Berthier pas moins de 3 erreurs... sur 4 puits ça fait beaucoup !! Je ferais une fiche d'équipement pour le club, pour ceux qui ont des bouquin perso je vous montre les modifs à faire jeudi (ou plus tard) ! Bises.

Anaïs

lundi 6 février 2006

Aven des Baragnes

Date : Dimanche 05 février 2006
Lieux : Plateau de Saint-Cézaire, Alpes-Maritimes
Participants : Jeff, Martine, FXK
TPST : 4 h
 
On voulait faire quelque chose de pas trop, pas trop dur, pas trop loin, pas trop froid. Après une brève concertation hésitante entre les trous l’aven Alain, les Baragnes …(si quelqu'un connaît la signification, je suis preneur). Le choix s’est porté sur l’aven des Baragnes. (FX a quand même posé quelques questions au sujet de la rédaction dans le descriptif du bouquin « puits de 40 mètres entrecoupés de paliers ».
 
Le temps de préparer le matériel, faire les petites vérifications usuelles, nous voilà partis tous les trois.
 
Nous arrivons sur le site vers 11h00, beau temps, soleil. On s’équipe, grignote, on part. Arrivés au trou à 11h55, on descend à 12 h 00. Martine avec une pèche et une envie incroyable commence à équiper l’entrée du trou. Jeff la suit pour lui donner ses conseils avisés.
 
Prudente, mais avec efficacité et même efficience et régularité, Martine équipe un à un les puits, les mains courantes, les déviations, les fractios, et tous cela dans un temps très correct. Chapeau …..
 
Aucun accro pendant la descente, arrivé à la tête du dernier puits (-83 en fait avant dernier puits), Jeff nous indique attendre là, et FX profite pour hésiter à rejoindre Martine qui était déjà descendue, cherchant encore des mousquetons à viser, des nattes à mettre, des nœuds à faire…. Finalement, FX se dit « arriver si prés du fonds s’est c.. de ne pas continuer jusqu’au bout…. » Il rejoignit donc Martine. Là à – 108 m une barre de céréales, trois photos pour immortaliser et hop hop le retour… En fait, on s’est arrêté à -108 mètres alors qu’on avait prévu – 123, mais sommes restés à cette côte sans vraiment percutés qu’une corde de 10 m restait dans le kit….
 
Petite discussion entre Martine et FX pour savoir qui déséquipe. FX propose à Martine de déséquiper après le puits (légèrement anxieux de son souffle malgré la ventoline prise avec lui), mais, surprise !, Martine indique qu’elle voulait bien déséquiper - puisqu’elle avait équipé ! ! - Et bien SYMPA Martine ! FX, flemmard, comme à son habitude, ne se fit pas prier... La remonté fut donc organisée de cette manière : Martine déséquipe, FX récupère le premier Kit, une fois plein, le remonte jusqu’à Jeff qui avait pris un peu d’avance pour remonter, FX récupère le deuxième Kit et Martine conserve le troisième.
 
Aucun souci pendant la remonté, même FX a pris son pied, il faut dire que les puits sont vraiment sympas, pas trop impressionnant, ni fatiguant car bien entrecoupés de paliers.
 
Résultat sortie du trou à 16 h 00 pour Martine qui fermait la marche. Très bien. Sortie en 4 h. Tous contents et chacun avec son petit objectif….le mien ré-apprivoiser les puits…
 
Après quelques échanges constructifs en surface on s’accorde à penser que l’aven des Baragnes pourrait vraiment servir comme premier ou deuxième trou d’initiation pour les sorties verticales.
 
FXK