mardi 24 mai 2011

Sortie équipement avant suite des explorations à l'aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 22 mai 2011
Participants (CAF de Saint-Laurent-du-Var) : Loïc, Anthony, Renaud
TPST : 8 h

Sortie cool ce dimanche pour rééquipement à -90 et -130 m.
Au passage 2 cordes tonchées à changer : dans le boyau des principes, et la corde juste avant la première vire, suite aux purges...
A la remontée, nous sortons une partie du câble 220. le courant d'air s'inverse subitement en remontant à -30, en effet il pleut dehors.
Donnée intéressante lorsque nous aurons compris le sens du courant d'air dans l'aval...

Renaud

dimanche 22 mai 2011

Riou de Duranus

Date : samedi 14 mai 2011
Participants : Paul, Patrick et moi (Alex)
Début : 8h30 au local, sortie du canyon 13h.

Il était prévu de faire l’Imberguet, mais changement de programme ! Au vu du mauvais temps annoncé nous nous rabattons sur un petit canyon histoire, que de se faire la main aux manips de cordes.

Donc rendez-vous à 8h45 au club pour prendre le matos, beaucoup de matos ! Et oui, en ce jour du 14 mai, nous décidons d’équiper en fixe pour le descendre et le remonter ! Fastoche ! Une fois le matos prêt, vallée de la Vésubie direction Duranus.

Arrivée sur place vers 10h30 (si ma mémoire est bonne), le temps est plus que douteux !! De gros nuages descendent lentement la montagne. Après mûres réflexions, nous choisissons l’option « descente de canyon sans trainer » (pour s’entrainer… ok je sors…) ! Nous laissons les cordes pour l’équipement en fixe dans le coffre, où nous remarquons une corde tonchée comme il faut ! Nous la laissons de côté et nous partons avec 2 cordes (cascade max 13 mètres).

Nous démarrons au niveau du pont où nous attend le premier rappel. Attention les mains, la corde est sèche ! Paul m’initie à l’enkitage de corde, et c’est parti ! A notre grande surprise, la température de l’eau fût agréable !

Deuxième rappel (que j’équipe) Paul passe le premier, je le débraye sur 1 mètre environ, suivi de Patrick, de plus en plus à l’aise sur corde. Je descends le dernier en prenant soin de ne rien oublier sur l’amarrage. Je rappelle, j’enkit la corde et hop, on continue ! Paul nous enseigne également l’art de descendre sur demi-cabestan. Exercice sans grande difficulté quand on maitrise le nœud… On enchaine ensuite les ressauts et les cascades, avec quelques moments mémorables me concernant ! Et oui, apparemment, il faut faire passer la corde dans l’amarrage, d’après Paul, avant de la jeter… Enfin bon où avais-je la tête… ;)

Après une heure environ de descente et de marche, nous arrivons à la fin de notre aventure. Nous regagnons tranquillement la voiture, où nos douces collations nous attendent ! Par chance, la pluie fît son apparition une fois changés et rassasiés !

Bilan : Canyon sympathique mais très court, à faire au moins une fois.

Alex

jeudi 19 mai 2011

Aven Cresp

Date : Dimanche 15 mai 2011
Participants : Gilles, Paul, Alexandre, Maëlle, Éléonore, Adrien, Valérie et Célia
Heure de début : 9 h et Heure de fin (arrivée au local) : 19 h

Le rendez-vous fixé à 8 h 30 au local de Magnan, nous ne sommes partis que vers 9 h, en raison d’un changement de plan et d’une vérification de tous les matériels pour chacun d’entre nous. Ce n’était plus la grotte du Petit Renard à Mobylette que nous faisons, mais la cavité du Cresp. Après répartition du matériel, et après que Gilles ait enfin fini de jouer à améliorer sa dudule (pour finalement pas grand-chose), en route pour l'aven Cresp sur le plateau de Caussols, au col de l’Ecre.

Une fois arrivé sur le parking tout en haut de la montagne, et voyant des nuages gris menaçant qui se rapprochaient, nous nous sommes « dépêchés » d’enfiler nos combis, nos baudriers, et tutti quanti… pour ensuite filer tout droit vers la grotte... Une marche d’approche trop longue et trop fatigante, sous une chaleur d’enfer, non je rigole seulement une dizaine de mètres à marcher sur une pente à 0°… Bonne surprise pour les équipeurs du groupe, le premier puits est déjà équipé : de plus, il y’a deux cordes, donc nous pouvons descendre à deux en même temps. Ça fait un peu comme la grotte du débutant…

Après les dernières instructions du coach Gilles sur l’utilisation du descendeur spéléo, et après s’être rendu compte que la visse d’un descendeur (en l’occurrence celle que j’avais) ne se défaisait plus du tout, nous avons entamé la descente de ce premier puits large et d’une quinzaine de mètres.

Par la suite, nous avons continué dans des tuyaux, puis nous avons entamé une deuxième descente avec fractio, d’environ 25 mètres au total. Gilles nous a descendu tout ça dans le noir, à cause de sa dudule qui ne rallumait pas. En plus, il est resté au relais de la cascade pour donner les instructions nécessaires, et tout ça dans le noir… car les deux autres enflammés du casque étaient déjà descendus. C’est une fois que tout le monde est arrivé sain et sauf tout en bas, que nous avons mangé nos casse-croûte et que Gilles a pu se faire rallumer…


Il faisait un peu froid, il fallait donc ne pas tarder à repartir faire nos explorations dans les fins fonds de la grotte. Nous avons alors descendu une grande avenue, pour ensuite déboucher dans des tuyaux où nous avons rampé dans la boue, grimpé des échelles vieilles de 5000 ans (au moins), passer quelques passages étroits, escalader quelques passages glissants, pour arriver au Lac… devenu une simple flaque d’eau. C’est à cet endroit que Adrien notre nouvel initié a subi le « rituel d’initié » par Maëlle et Éléonore…

Nous sommes repartis sur le chemin du retour jusqu’à la grande avenue du départ, pour remonter par le chemin du lapin : des tuyaux qui montent jusqu’au puits de l’entrée. C’est alors que avons entamer notre remontée jusqu’à là sortie où nous attendait le goûter et les bières fraîches de Paul. Un temps clair et lumineux nous attendait.

Bilan de la journée : Gilles a passé son temps à se faire allumer par Paul et Alex pour avoir le feu au casque.

Moralité : Entre un descendeur spéléo bloqué et une dudule qui marche pas, on doit toujours vérifier son matériel avant de partir…

Après ce petit encas, nous sommes allés laver tout le matériel à la rivière, dans une eau pas trop fraîche, puis nous avons terminé cette journée autour d’un thé bien chaud, qui nous a bien réchauffés !

Celia

lundi 16 mai 2011

Le T-shirt de Jeff

Après le T-shirt de Paul... place au T-shirt de Jeff ! Un T-shirt 100% personnel, encore une fois pas besoin d'en réclamer un exemplaire, ça ne sera pas possible ! Ou alors, attendez votre tour... (Magnan exclusivement) Concernant le pourquoi du comment du texte, demandez à Brigitte pour plus d'explications.

Note : n'ayant pas fait de photos, je publie le projet de maquette.

T-shirt Jeff

lundi 9 mai 2011

Topo à l'Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 8 mai 2011
Participants (CAF Saint-Laurent-du-Var) : Loïc, Anthony, Renaud
TPST : 9 h 30

Aujourd'hui : mission Topo et fouille de l'aval pour shunter le siphon.
Lors de la descente, nous enlevons progressivement les câbles 220V et téléphone.
Ils sont lovés régulièrement.

Arrivés en haut du puits du camp, dernier terminus topo datant de 1999, nous attaquons la topo armé d'un super Disto Leica remplaçant avantageusement le décamètre... La topo est acrobatique en particulier dans le boyau désobé, mais nous avançons vite et bien. Cette séance est aussi l'occasion de former Anthony qui effectue sa première séance topo. Au passage nous repérons le prochain shunt à ouvrir avant la lucarne pour rejoindre directement le nouveau réseau...

Nous avançons la topo jusqu'au puits du chameau, puis question, on arrête ou on continue ? Décider à ressortir avec des données exploitables nous poussons jusqu'à la base du puits du potager, on arrête ou on continue ? Allez on pousse encore un peu vers l'aval pour avoir la cote du contact avec les marnes. Arrivés au départ de la galerie aval, nous poursuivons finalement la topo jusque dans la salle Crétacée ou nous stoppons après 45 visées.

Il est 18 h 15 il faudrait peut être rentrer, la fouille du fond attendra. Il était prévu de faire une sortie cool et pas trop longue... En remontant, arrêt lavage au camp, nous ne sommes pas chargés (pour une fois) alors nous donnons à kit à Anthony pour remonter le dernier perfo ! Loïc se charge de sortir jusqu'à la base du puits d'entrée une poupée de câble et moi je récupère un kit de poubelle à -130. Sortie en 2 h 30 depuis le camp, soit vers 20 h 30.

Bientôt les chiffres de la topo vont parler. Il faut prévoir de revoir à la baisse certaines estimations...

Renaud

dimanche 8 mai 2011

Vallon de la Peïra

Date : Samedi 7 mai 2011

Participants présents :

Spéléo-Magnan : Maëlle, Gilles, Paul, Alexandre et Patrick
Indépendants : Mika, Kara et Audrey alias « Les naufragés de la Bendola »

Commune : Vallon de la Peïra, Bassin de la Vésubie, commune d'Utelle
Temps : 6 heures et des poussières...

Topo : Vallon de la Peïra sur Descente-Canyon

En ce beau samedi du mois de mai, Le soleil est radieux, les oiseaux chantent, et Paul aussi !! Rendez-vous à 8 h 30 au club, Alexandre, Paul et moi sommes à l’heure, et, chose inimaginable, Gillou aussi, avec Maëlle ! Une première apparemment ! Mais quel meilleur jour que celui de sa propre naissance pouvait-il bien choisir pour être à l’heure ? En effet, vous l’aurez compris, aujourd’hui c’est l’annif de Gillou, et il compte bien le fêter ! Il a pour l’occasion embarqué une bouteille de champagne qui descendra avec nous et qui nous remontera en fin de journée !!

Bref, très vite, le matos est chargé : c’est Darty mon kiki !!
Gros karaoké dans la ZX de Paul qui se déchaîne sur du Kittie, du Slipknot et du Brel avec son bel organe… vocal !!! On arrive enfin au lieu de rendez-vous qui n’est autre que le rond-point de l’entrée de la vallée de la Vésubie. Il est 9 h 20 sauf erreur de ma part, et nous attendons nos acolytes censés arriver à 9 h 30 environ. On s’installe au café du coin pour les attendre. Ils restent injoignables, étrange… Tout à coup, un bruit assourdissant couvre nos voix ! un avion de chasse ? Un hélicoptère ? Ben non, les Marseillais sont là ! Et ce bruit de réacteur, c’est celui de l’échappement libre de leur camion ! Belle entrée les gars !!
Ils nous rejoignent sous les yeux ébahis des locaux, nous saluent avant qu’on ne monte à trois véhicules à l’arrivée du canyon. On y laisse le camion avant de redescendre au lieu de départ de la marche d’approche.

Et c’est parti (pour de bon cette fois) ! Petite montée d’une bonne quarantaine de minutes. Tout le monde est motivé et discute tranquillement jusqu’au bout, sauf Maëlle et Kara qui commencent déjà à se chamailler. On se refait quelques sketches des inconnus. Paul pense très fort au sandwich qui l’attend là-haut et ça passe ! On y est tous aux alentours de Midi, et on déjeune au soleil laissant ainsi sécher nos T-shirts bien marqués par l’effort !

Après manger, c’est l’heure du canyon. Au programme : 3 C50 et des petits sauts que je ne détaillerais pas vraiment hormis un saut de 8 m pour lequel, d’après Gilles : ça passe nickel ! Oui enfin, pas pour tout le monde ! En effet, Paul y a fini complètement allongé en position bronzette au fond ! Quelle masse çui-là !


Petit « saut » dans le temps pour arriver au moment qu’on attendait tous : la première C50 ! Là-dessus, je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête des autres, mais n’étant pas tellement tout à fait familiarisé avec le vide, j’ai personnellement trouvé le départ impressionnant ! Et puis j’ai pris mon temps, pour regarder un peu partout comme le conseillait Paul. Des petits arcs-en-ciel se forment sur l’écume de la cascade. C’est simplement magnifique ! Ce qui est marrant c’est que vu d’en bas, ça paraît nettement moins intimidant ! Mais c’est toujours aussi beau ! Belle performance de la part d’Audrey, la compagne de Mika, qui se définit un style propre de descente pour son deuxième canyon : mi-toboggan (dos à la paroi), mi-rappel ! En attendant le déséquipement assuré par Paul qui descend fièrement avec 3 kits de cordes, le champagne est bien au frais ! Après les chamailleries de Maëlle et Kara, on repart pour la deuxième cascade qui se fait les doigts dans le nez au vu de la topographie beaucoup moins verticale !

On arrive enfin au bout de nos peines, sur la dernière cascade qui rendra à jamais célèbre le sang-froid de Gillou ! Une descente sans problème sur 10 m avant d’arriver à un relais (constitué d’une margelle d’une vingtaine de centimètres) à partir duquel on peut admirer un Paul minuscule (pour une fois) et dont la voix ne porte pas ! Ce petit détail est tristement révélateur de la hauteur et des émotions qu’elle provoque chez nous ! Passé le relais, on se lance tous après quelques secondes d’hésitations sur cette cascade plus verticale encore que la première ! Il fait super beau, je suis au soleil, j’ai une super vue d’ensemble et un petit frisson me parcourt le corps !! Le bonheur quoi !! J’arrive finalement au sol sous les encouragements de Paul et de Maëlle !! C’était génial ! Cette dernière épreuve nous a fait finir en beauté en tout cas ! Eh oui, c’est triste, mais on est à l’arrivée. On attend Gilles qui déséquipe ce lieu qui l’a littéralement fait renaître en ce jour de fête ! Il descend tel un astronaute et atterrit en douceur sur le nid de têtards sous les cris de détresse de Maëlle. Paul pense très fort au sandwich qui l’attend, la boucle est bouclée et on remonte au camion où on fait l’après-match en buvant le champagne en l’honneur de Gillou !!!

Verdict : très belle sortie bien riche en émotions ! On s’est tous bien fait plèz ! Merci les gars !

Patrick

Lire aussi : Le vallon de la Peïra en Octobre 2008

mercredi 4 mai 2011

Ruisseau de la Faéa, vallon du Cuous et vallon du Guiou

Participants présents :

Sophitaupes : Nathalie, Florence, Aurore et Jean
ASBTP : Ludo
Indépendant : Seb et Marie-Nat
Spéléo-Magnan : Gilles et Paul

Commune : Sospel, bassin de la Bévéra
Temps : 7 heures

Samedi, 15 heures. Rendez-vous est pris chez Gilles. Nous attendons Ludo en vérifiant notre matériel. Le vin rouge est prêt, la viande est prête et la bière aussi ! Il ne manque rien... sauf les cordes. Un petit détour au club s'impose donc. Ensuite... GO ! GO ! GO ! Direction Sospel pour rejoindre le groupe. Nous arrivons à destination quasiment à l’heure à 5 minutes près (étonnant non ?) Enfin au complet, nous partons déposer une voiture à l’arrivée du vallon du Guiou. Ensuite, nous partons à la recherche d’un bivouac.
Le lieu du bivouac trouvé, nous voulons planter les tentes, mais où trouver une partie plate ? Pas évident sauf pour Ludo qui imagine bien la trappe de la citerne à incendie enterrée comme une bonne affaire. Le camp établi, il nous faut penser à la dure journée sportive de demain et donc commencer à se nourrir, s’hydrater et récupérer notre forme. Donc, une équipe s'active pour le feu, une autre découpe le saucisson et une dernière décapsule les bières.
Apéro... à l'attaque ! Le feu étant lancé, on fait péter les saucisses et les brochettes, let’s go ! Nous discutons, rigolons autour du feu, bref nous passons une super soirée. On décide de se coucher « tôt » vers 1 h 30 du matin, car on se lève à 7 h. Environ 5 h plus tard, tout le monde se lève. Le petit déjeuner pris c’est parti pour la longue journée canyon. 590 m de dénivelé, 7 km de longueur et 8 heures marqués dans les topos.

Vers 9 h environ, nous sommes sur les lieux. Nous marchons depuis plusieurs minutes sur une piste large. Cependant, il est bizarre de grimper, parallèlement au vallon, alors que nous devrions descendre. Nous rebroussons chemin et descendons un petit sentier vu au début de la piste.
Nous arrivons au bord du ruisseau de Faéa, premier des trois canyons que nous avons prévu d’enchaîner aujourd'hui. Que dire de Faéa ? Mignon petit canyon, sauvage, mais sans grand intérêt ; à faire quand même. Quelques jolis rappels entrecoupés de périodes de marche en rivière. Attention, cette partie du vallon n'est pas équipée. Pas de broches et pas de plaquettes. Ah si ! il y a une seule plaquette. Amarrage sur arbre ou anneaux de cordes pour tous les rappels.

Nous arrivons enfin au début du second vallon, le Cuous. Un canyon super, pour moi le meilleur des trois. Des sauts, de la marche, des sauts, de la marche... le tout dans une eau limpide et turquoise avec le soleil en prime ! Le bonheur !


Au Pont de Fontan qui marque le départ du troisième et dernier vallon, le Guiou, nous décidons de faire une halte repas. Il est 12 h 15, bon chrono et sans courir. Après déjeuner, le retour dans l’eau est difficile. Mais on est là pour ça ! Alors GO ! GO ! GO ! Que dire du vallon du Guiou ? Comme pour les deux autres canyons, il faut beaucoup MARCHER dans une rivière assez glissante. Mais moi, j’avais un avantage par rapport aux autres membres du groupe, car je connaissais le canyon. En effet, je l’avais déjà parcouru avec Michel l’été dernier.
Sortie du Guiou vers 15 h 40, nous sommes fatigués mais contents de ce super week-end. Nous avons mis 7 heures pour l'ensemble... avec 7 personnes (on est trop fort !) Nous fêtons la journée autour d’une bière laissée au frais dans ma glacière. En conclusion ce fut un superbe week-end mélangeant le barbecue et le sport. Personnellement je me suis régalé !

Paul

Lire aussi : Le Vallon du Guiou en Juillet 2010 avec Paul et Michel. Compte-rendu et vidéo !

Fiches topos :

Ruisseau de la Faéa
Vallon du Cuous
Vallon du Guiou

dimanche 1 mai 2011

Spéléo en Australie...

Date : fin avril
Lieu : quelque part en Australie...
Participant (Magnan) : Nicolas et des amis à lui
TPST : inconnu

Alors, compte rendu ? calcaire 1/ combi plastique 0 !!!!!

Nicolas

Ruisseau d'Audin

Date : Samedi 30 avril 2011
Participants : Alexandre et Julien
Temps : 2 h de descente

Départ vers 8 h 30 de Nice, arrivée au parking de Fanghetto vers 9 h 30. Nous nous arrêtons au pont pour contrôler le débit de la Roya. L’eau est claire et le débit correct, seul point d’incertitude : le temps. Effectivement le ciel est couvert, mais nous apercevons de belles éclaircies allant dans notre direction (normalement ça doit se découvrir dans la matinée). Nous entamons donc la marche d’approche, la topo indique environ 45 min de marche. Joli parcours dans les bois en surplomb des vasques. Arrivés au départ du canyon à 10 h 10, nous trempons la corde pleine de boue séchée (à défaut de nous en être servi, nous l’avons nettoyé) et nous nous équipons. C’est avec grand bonheur que le soleil fait son apparition et nous suivra tout le long de la descente !

Nous entamons la descente dans une eau limpide et pas si froide que ça. Nous enchaînons les petits sauts et les différents toboggans dans les vasques bien remplies. Arrivés à une petite cascade de 4-5 mètres nous décidons d’utiliser la corde pour s’entraîner au nœud débrayable (histoire qu’elle serve à quelque chose quand même cette corde). Julien passe le premier, je vérifie trois fois mon nœud avant de descendre, au bout de 30 cm de descente, je m’aperçois qu’il y a un nœud dans le sac… Bon je remonte, je me longe et je recommence à zéro. Au bout de 5 min, je reprends la descente sans problème, je rappelle la corde et hop on repart. Le cadre est magnifique, surtout le passage sous l’arche où l’eau coule de tous les côtés avec le soleil en arrière-plan. Génial !

Nous arrivons à la fin du canyon, la topo indique que nous pouvons continuer la descente vers la Roya et finir par les rapides, nous nous lançons. Ayant peu d’expérience dans les courants d’eau vive, je décide de passer par la rive. Nous arrivons au pont final après 2 h de descente, la topo nous dit que le saut de 11 mètres depuis le pont est possible. Après de longues minutes d’hésitation et des regards vers le bas (assez impressionnant pour un premier saut de cette hauteur), Julien saute, je le suis juste après.
Retour à la voiture, où nos casses croutes et les bières nous attendent !
Bilan : très beau canyon d’initiation à faire au moins une fois

Alexandre