dimanche 26 février 2012

Vallon de Valcros

Date : Dimanche 26 février 2012
Participants : Sidonie, Maëlle, Gilles, Paul et Michel

+ d'infos sur le vallon de Valcros sur Descente-Canyon

Descente sympathique du vallon de Valcros. Rien de spécial à part une C70, dont une partie en fil d'araignée. Séquence d'autant plus intéressante par le paysage autour... Le vallon s'ouvre très grand devant nous ce qui accentue d'autant plus l'impression de vide. Une C30 et une C20 dans le même style terminent l'affaire. À noter, Paul qui désirait depuis longtemps en finir avec ce vallon l'a cette fois-ci descendu en tête et équipé avec Gilles.

Michel

Séance photo dans la grotte de Pâques

Date : Samedi 25 février 2012
Participants : Sidonie , Marie-Annick, Anaïs, Nicolas, Alexandre et Michel

Petite visite dans la grotte de Pâques pour samedi. L’objectif du jour était fort simple : prendre des photos dans la salle de Minuit. Les deux photographes en chef (Alexandre et Nico) ont calculé leurs prises de vue, les autres servaient de lampadaires ou prenaient la pose. À noter, une petite exploration jusqu'au Labyrinthe pendant les séances photo.

Photos d'Alex :

Michel

jeudi 23 février 2012

Grotte de la Lare (dite grotte de Saint-Benoît) - grotte des Perles

Date : Dimanche 19 février 2012
Participants : Marie-Annick, Sidonie, Christian

Rendez-vous étant donné à 8 heures 30 au club. Nous sommes rejoints par Fred et ses comparses qui partent pour une randonnée spéléo au cul du Boeuf. Je prends une corde, car, information de dernière minute, certaines personnes pourraient être susceptibles de vertige.

Nous prenons la route dans la voiture de Marie-Annick et rejoignons notre destination en moins de deux heures. Première constatation, la température initialement prévue de -11°, et fortement revue à la hausse et nous ne nous en plaignons pas. Je donne un coup d'oeil à la paroi et constate qu'il n'y a pas beaucoup de neige, ce qui va bien nous arranger.

Après nous être préparés sur le bord de la route, nous partons à l'attaque de notre journée. Au passage, je dépose dans une cache dans l'entrée de la grotte des perles, mon sac avec nos effets personnels que nous ne transporterons pas avec nous dans la traversée.

Au passage dans la montée mes deux compagnes du jour font la lecture du panneau faisant l'annonce que nous sommes seuls responsables de notre spéléologie sur ce secteur, et que s'il y a un accident, nous en sommes responsable. Rien de bien notable dans la falaise ; quelques plaques de glaces et de neige. Donc rien d'anormal pour un chemin de quelques centimètres de large bordant une hauteur de 70 mètres. Mes deux camarades de terrain s'en sortent très bien ; pas de vertige notable, même en descente face au vide (je me demande si c'est la préparation ou si c'est pour m'empêcher de me moquer ?).


En entrant dans l'antre, la chaleur de la cavité est de 14°. La première partie de la cavité est poussiéreuse, comme toujours. Après le premier rétrécissement, la température est de 11° 8, ce sera comme ça sur toute la grotte de la Lare. Nous progressons à bon train. Au passage, nous laissons mon kit au départ du réseau de la jonction.

Rien de bien difficile dans notre évolution jusqu'au terminus de la grotte. Au final de notre parcours, nous nous attardons un court moment afin de contempler quelques curieux gastéropodes de couleur bleue.

Réseau Camille (réseau de la jonction).

Avant de rentrer dans ce secteur, j'explique comment bien s'engager dans l'étroiture d'entrée, car elle est sélective et technique ! Pas de problème pour mes deux découvrant, j'en suis soulagé, car je n'avais aucune envie de faire le passage dans l'autre sens.

Quelques chauves-souris agrémentent notre progression. Alternant les passages étroits, très étroits et les confortables, nous arrivons sans soucis au point 68 ; là, plutôt que de prendre à gauche, je nous dirige vers le point 71, afin de voir la cascade de calcite qui orne ce secteur, bien sûr je n'ai pas pris sur moi la topo, ce qui me fait chercher un petit moment mon chemin.

De retour au point 68, nous progressons sans entrave jusqu'au point 100. De là, je nous dirige vers le point 101, puis le point 111, galerie des bauges, dit boulevard du père Noël ; (si vous ne savez pas pourquoi. Allez-y une fois avec une combinaison neuve, vous pourrez vous en faire offrir une autre pour le 25 décembre).

Je tente de passer la forte étroiture, mais je ne suis pas en grande forme, j'ai deux personnes qui ne connaissent pas la cavité et, ayant encore en tête la dernière grosse étroiture que j'ai forcée, je renonce à mon projet. De plus, étant sous des effets médicamenteux, ça me pose quelques problèmes d'orientation.

Nous retournons au point 100, et de là nous prenons le point 108, dit galerie du vent et en quelques minutes, nous sommes dans le passage du jour, l'étroiture de la jonction... Nous retirons nos casques, pour plus de confort, et nous passons la festivité avec précaution afin de ne pas faire de jonction entre nos plafonds de tête, et le plafond de la galerie qui nous rappelle sa présence.

Nous faisons la jonction avec la grotte des perles au point 222. Nous évoluons dans de bonnes conditions, malgré le fait que les filles se demandent pourquoi je leur ai annoncé que ce secteur est plus tranquille.

Nous rejoignons la salle des éboulis, qui est la salle terminale de la grotte des Perles, avec sa petite fenêtre donnant sur la route, mais impénétrable... Au-delà, nous prenons les galeries afin de rejoindre la salle des mille colonnes, puis nous ressortons, non sans auparavant nous être extasiés, devant quelques belles concrétions de glaces.

Bonne journée dans 5 heures de progressions techniques, sans matériels dans un monde qui nous laisse de très bons souvenirs, outre les quelques bleus, griffures et autre courbature que nous ne manquerons pas d'avoir.

Christian

dimanche 19 février 2012

Aven du petit Renard à mobylette

Samedi 18 février 2012

Participants : Marie-Annick et Alexandre
TPST : environ 5h

Rendez-vous à 9h au club, le temps de charger les kits et hop c’est parti. Direction l’aven du petit renard mobylette une première pour moi mais une classique pour le département. Nous serons que deux pour cette sortie ! Deux débutants (ou presque) en matière d’équipement, l’occasion pour nous de mettre en pratique nos stages de perfectionnement en équipement !

C’est avec une terrible marche d’approche de au moins 1min30 et quelques centimètres de neige fondante par endroit que nous arrivons devant l’entrée.
Marie-Annick n’étant pas au top de sa forme me fait l’honneur de me laisser équiper la cavité. L’équipement du puits d’entrée se passe plutôt bien, le fait d’équiper soi même nous amène à réfléchir différemment, surtout en haut d’un P70 avec amarrage sur barre et en nat. Pour info la barre est juste posé entre deux concrétions, ce qui accentue l’émotion du moment. La descente s’enchaine tranquillement en observant bien les endroits susceptibles de frottements pour la corde et les spits prévus à cet effet. Marie me rejoint en ajustant quelques fratios pour le confort. Nous poursuivons notre chemin dans les méandres. Nous enchainons le puits suivant jusqu'au puits final. Nous arrivons donc dans une belle et grande salle (enfin tout est relatif au vu du week end dernier), nous nous arrêtons en bas pour faire une petit pause goûter avant de remonter. A noter qu’il y a pas mal d’eau dans ce trou, la neige fondant en surface, la salle goute de partout dans un bruit presque assourdissant.

C’est reparti pour la remonter, Marie passe la première me laissant ainsi déséquiper.
Je bute sur un passage un peu serré pour ma part m’obligeant à enlever la quincaillerie de ma taille. Pourtant à l’aller je suis passé à l’aise, va falloir que je travaille ma technique de passage étroit ! Ou sinon arrêter définitivement le Nutella... (certains comprendront)

Nous remontons le grand puits sans problème et à notre rythme, en prenant le temps d’observer attentivement le paysage. Chose que j’ai oublié à l’aller, tellement concentré à rechercher les points (d’ailleurs j’en ai oublié un au passage). La sortie se fait sous un ciel nuageux aux alentours de 15h30.

Bilan de cette petite sortie sympathique très positif, qui nous a permis de nous familiariser avec l’équipement. A refaire !

Alex

dimanche 12 février 2012

Aven d'Orgnac, réseaux I, II et III

Date : Samedi 11 février 2012
Commune : Orgnac l'Aven, Ardèche (07)
Participants : Christian, Mary-Annick, Stéphane, Gilles, Paul, Alexandre, Michel et notre guide, Stéphane
TPST : 6 heures environ pour les réseaux Orgnac 1, 2 et 3

Pour évoquer cette visite des réseaux de l'aven d'Orgnac, il faut revenir presque 6 mois en arrière. Afin de récompenser les plus méritants de son association Handicap Aventures, notre Christian national décide de nous faire visiter ce prestigieux aven. Revenons de nos jours. Outre Christian, Gilles, Paul, Stéphane et moi-même sommes de la partie. Après deux désistements de dernières minutes, Alexandre est des nôtres aussi. Nouvelle venue dans le club, mais pas novice en spéléologie, Mary-Annick nous accompagne aussi. Elle fera son « initiation » au club à Orgnac... On a vu pire comme première sortie (c'était Orgnac ou le Sans-Pascal)


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Samedi matin... très tôt le samedi : 4 heures du matin ! Départ du club à 5. Christian et Stéphane nous rejoignent sur place. Il fait froid, très froid. Rapidement, tout le monde dort dans le Kangoo sauf Gilles et Paul. Le véhicule est un frigo malgré lui, mais pas autant que dehors... -17 °C dans le Var ! Nous arrivons sans encombre dans le petit village d'Orgnac l'Aven. Christian et Stéphane nous y attendent déjà. Petite attente sur le parking et nous rejoignons notre guide local, Stéphane. Un deuxième Stéphane pour ceux qui ne suivraient pas, ou sinon mon texte serait incohérent. Bref. On discute autour d'un café salvateur en attendant de se réchauffer un peu. Dehors, il fait encore plus froid (-10 °C) et il y a du vent. Peu de temps après, c'est l'heure des préparatifs.

Christian nous avait prévenus : il faut rentrer très propre avec notre matériel personnel. Notre guide Stéphane est catégorique sur ce point. Mary-Annick se fera prêter une combinaison et des bottes. Pas de baudrier, ni de cordes, ça ne sert à rien. Pas d'éclairage acétylène, formellement interdit. Éclairage électrique de rigueur, puissant de préférence, mais nous verrons ce détail plus tard. Enfin, nous partons aussi avec notre paire de chaussures pour le début dans la partie touristique des lieux.


Il est pas loin de 10 heures du matin, nous entrons dans le long escalier menant à la salle Joly, du premier réseau d'Orgnac. Changement de température immédiat (11 °C) par rapport à dehors ! Stéphane nous fait visiter les lieux majestueux. Point de mot supplémentaire pour décrire cette salle. Une forêt de colonne en forme de pile d'assiettes. Toutes sont largement plus hautes que nous. Le plafond est très loin au-dessus de nos casque. La lumière qui s'échappe du puits naturel rajoute à l'ambiance. Venant d'un département où les salles de plus de 10 m de côtés et 5 m de haut sont « grandes », le choc est certain ! Peu de temps après, Stéphane nous entraîne à l'extérieur du circuit touristique. Il est temps d'enfiler nos bottes, la vraie exploration commence.

Sur tout le parcours, le chemin est intégralement balisé. Interdiction formelle de sortir du chemin et encore moins de toucher les bijoux qui nous attendent. Ces explications nécessaires, nous entrons dans le second réseau, Orgnac II. J'aurais bien du mal à énumérer dans l'ordre tous les innombrables détails que nous présente notre guide intarissable. Je laisse les photos exprimer au mieux ce que nous avons vécu même si l'émotion n'est pas semblable. Cerise sur le gâteau, Stéphane nous éclaire régulièrement les salles à l'aide de très puissants projecteurs intelligemment placés. Cela rajoute bien sûr de l'intérêt au spectacle. Nous continuons le parcours alternant des salles de plus en plus grandes. Les stalagmites et autres stalactites, disques, draperies et excentriques de toutes les formes s'enchaînent sans interruption pour le plus grand plaisir de nos yeux. Nous terminons cette visite d'Orgnac II par une pause déjeuner. Aucune miette ne sera laissée par terre conformément au souhait de qui vous savez.

Orgnac III s'ouvre enfin à nous, on entre maintenant dans les « grandes salles »... Il faut croire qu'avant, ce n’était pas trop petit. La galerie s'agrandit démesurément... Une gigantesque concrétion effondrée barre le passage d'une salle aux proportions de géants. Nous la contournons, tels des nains esquivant les pieds d'un géant. La suite est encore plus spectaculaire : la très grande salle Plane. Stéphane se presse de nous éclairer le phénomène. Je n'en dirais rien, c'est magnifique (je commence à manquer de synonymes !). Derrière cette barrière, c'est le dernier réseau, Orgnac IV. Nous n'irons point et ce n'est pas faute d'avoir (tout) essayé ! Nous finissons notre visite par un crochet plus loin dans Orgnac III. Direction la Grande Barrière et l’Orfèvrerie. Tout un programme. Il faudrait un récit entier pour décrire ces deux salles. L'éclairage joue à merveille et Stéphane ne tarit pas de détails en ces lieux.


Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps pour nous de revenir vers la surface. Le retour sera beaucoup plus rapide qu'à l'aller. Peut-être parce que n'avons plus de batteries ni de cartes mémoires pour nos appareils photo ! De retour dans la partie touristique, nous terminons la visite par le circuit aménagé dans Orgnac I jusqu'à l'entrée de la salle Rouge. Est-il besoin de préciser que cette salle est aussi grande que les précédentes ? Non, bien sûr. Stéphane nous gratifie d'un petit spectacle son et lumière bien mené pour la découvrir. Nous terminons par la remontée la plus rapide pour un spéléo : prendre l'ascenseur.

Je terminerai par un grand merci à notre guide Stéphane pour ces explications et sa patience et un merci tout aussi grand à Christian pour l'organisation du week-end. Épilogue ?

Place aux festivités ! Petit retour en arrière. Pendant la visite de Orgnac I et du spectacle son et lumière de la salle Rouge, Mary-Annick en profite pour rencontrer fortuitement un couple d'amis spéléos, Matthieu et Anne-Sophie. Le hasard faisant bien les choses, nous les invitons à dormir dans notre gîte. C'est le début de l'apéro, du repas et des histoires. Le tout modérément arrosé comme il se doit... On en profite pour regarder les quelques centaines de photos de Mary-Annick prises ce jour, puis une partie du stock de vidéos de Magnan avant d'enchaîner histoire sur histoire... et tous de tomber de sommeil !

Le lendemain, départ pour tout le monde. Nos deux invités nous quittent pour une sortie spéléos dont j'ai oublié le nom. Christian et Stéphane rentrent les premiers sur Nice. Quant aux 5 Magnans restants, c'est le commencement des visites qui nous caractérise si bien. En voulant faire quelque chose, on a fini par se perdre (un peu) pour finalement visiter un village au bord de l'Ardèche. Retour sur Nice peu après... Qu'en est-ce qu'on y retourne ?

Michel