mardi 29 octobre 2013

Sortie Nrelac baudilloun

Dimanche 27/10
Sortie Nrelac baudilloun
Participants : Pascal A (club Martel) Nicolas(ASBTP), Perrine et Paul (GSM)
Tpst : équipe GSM 11h équipe Martel, ASBTP 13h

Rdv à 8h30 au parking de Calern petit café on prend les kits et c'est parti pour la marche d'approche. Une fois à l'entrée on grignote on papote et on perd tout le bénéfice du rdv tôt.

La descente dans le Nrelac ce ponctue de petites anecdotes une fois arrivé dans la galerie du moustique directions le baudilloun objectif rééquipé le puits du lac et les escalades dans la rivière amont. On avance tranquille le chemin et long avec une alternance de grosse galerie et de méandre une fois au "lac" qui est complètement vide on mange une bricole et Pascal ce met a rééquipé le puits pendant que Perrine, Nico et moi partons vers la rivière amont.

Peu après la première escalade on décide de faire demi-tours car Perrine préfère gardée ses forces pour le retour car ça fait une petite trotte, mine de rien. On retrouve Pascal et décidons de couper l'équipe en 2 Pascal et Nico vont rééquipé les escalades dans la rivière pendant que Perrine et moi commençons à remonter tranquille.

Tout au long de la galerie nous faisons attention à ne pas nous perdre avant de partir j'ai demandé à Pascal les passages clefs. Tout ce passe bien nous retrouvons le Nrelac sans encombre malgré des éclairages faibles. Notre courageuse Perrine malgré la fatigue et la faim remonte tous les puits a un très bon rythme avec une bonne humeur extraordinaire. Une fois dehors (vers 21h30) il nous reste la marche de retour sur Calern de nuit (c'était la première fois que Perrine et moi allions de ce côtés du plateau) mais heureusement que Pascal nous avait promulgué ses bons conseils à l'aller. Une fois la voiture retrouvée commence l'attente de nouvelles de l’autre équipe.

A 0h15 un sms m'informe qu'ils sont dehors ils arrivent à la voiture vers 1h on décolle pour Nice car la pauvre Perrine bosse à 6h ce lundi arrivé à Nice vers 2h30 une sieste et au boulot.


Paul

Sortie EDS : Entrainement équipement light

Samedi 26/10
Entrainement équipement light
Lieu : doline 37L Caussols
Participants : Sylvain(COV), Jean Luc (club parisien), Nicolas (ASBTP), Pascal Zaoui (EDS) et Paul (GSM).

Rdv à 9 h à Près du lac on se dispache dans les voitures puis départ pour le col de l'Ecre. Une fois à la doline Pascal nous récapitule ce qu'est un équipement light et ce que cela implique, résistance des équipements (As, dynema, micro mousqueton corde 8mm) et surtout qu’il ne faut l'utiliser avec des personnes non averti car la résistance des différents amarrages et cordes sont inférieurs au matériel standard. Ce style d'équipement et très contraignant car on tricote pas mal et surtout on équipe à l'envers ont fait les nœuds en premier et on place l'amarrage ensuite.

Conclusion de la journée : ce style d'équipement prend beaucoup de temps il et intéressent à mixer avec un équipement classique sinon je préfère porter un kit plus lourd ça prend trop de temps.
Paul

Opération : "Dépoussiérons les archives"

Le dimanche 20 octobre 2013

Traversé Ollivier - Primevères

Participants : 100 % Magnan !!!! (enfin presque)
Archives : Le baron, Leat, Dgé, FX, PA, Christian, Cathy
Les autres : Paul, Nico, Alex, Anaïs, Mika, Gillou

TPST : oula, beaucoup !!

Dépoussiérer les archives !!!!! Qu’ils ont dit.

Et bien ils l’ont fait et avec un beau programme !!!! A la hauteur des attentes.

Merci à ceux, qui la veille et l’avant-veille, ont équipé les deux cavités et à tous les encadrants de la journée.

En rembobinant un peu le fil des événements, on se retrouve quelques semaines en arrière, et re-évoquions l’idée qu’il faudrait une sortie ayant comme objectif de bouger un peu les anciens. Et avec Laetitia on s’est dit qu’à cette occasion il faudrait marquer le coup en se déguisant en archives justement.


Après plusieurs réflexions, les choix se sont portés sur un costume de vieux et de vieille. Internet a livré des idées de déguisement et les endroits pour faire emplette. Pour moi ce fut simple, un masque en latex, une couverture légère blanche en guise d’habit et l’inévitable bâton-canne de soutien. Pour Laetitia, une coiffe de grand-mère une espèce de robe des années 50 avec des couleurs kitchs et, bien vu, un déambulateur. A précisé que l’équipement précité est bien réel et emprunté pour l’occasion à une personne qui du coup en fût privée.

Voilà, on se réjouissait bien de l’effet qu’on pouvait produire à notre arrivée. Et pour préparer ça, on s’est organisé pour venir de notre côté et finaliser la préparation proche du Chalet. On en rigolait à l’avance surtout quand Laetitia sur la route se mettait à conduire comme une centenaire !

Dans la confidence et de leur côté, Guy Cathy, Bru préparaient aussi leur apparence.

Nous voilà donc le dimanche matin arrivés à la Moulière et sur le point de partir vers les cavités.

Deux équipes assez équilibrées en termes de partage de vieux dossiers.

La nôtre prendra le parcours Olivier – Primevère. Moi avec toujours la question qui trotte dans la tête : heu c’est quel parcours qui minimise la montée des puits et maximise le moins d’effort. (Ha la la, cet FX avec ses questions existentielles d’asthmatique…)

Donc une équipe avec comme encadrants Paul, Christian, et apprentissage encadrant Nico et comme archives : Cathy, Laétitia, PA et FX. L’entrée de l’Olivier se fait à son habitude, c’est-à-dire facilement. Mais je (FX) dois dire que finalement avoir un encadrant à chaque fractio pour voir si y a tout qui va bien, c’est quand même le pied. Alors un grand Merci à toi Paul pour l’accompagnement dans ces premiers puits de l’Olivier. Et notamment au milieu du grand puits, là, où en général, pour moi le vertige fait son apparition. Après l’enchaînement des différentes formes de progression (un peu de ramping, d’accrouping de grimping et d’aiding), on arrive à la porte de Tolkien. Endroit toujours autant impressionnant par sa dimension. Tout au long de la descente, Paul nous a fait partager le tube de l’été. C’est une chanson monostrophe mais efficace :
C’est dans L’Olivier qu’on gueule, qu’on gueule !!!!
C’est dans l’Olivier qu’on gueule le plus fort !!!!
C’est vrai que notre Dgé national était dans l’autre équipe et qu’il devait, de son côté, distiller de savoureux morceaux de chansons païennes.

La parcours est jalonnées de chocs et de coups plus ou moins petits, (ah ! Coudières et Genouillères absentes …), Laetita ne tarie pas d’éloges sur les amarrages, très HQES (Haute Qualité Environnement Spéléologique). Puis, on arrive à la jonction… Il faut dire qu’on entendait, se rapprochant, les bruits de l’autre équipe. Bruits si distinctifs des Magnans : HAAAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOeeeeeeeeeeuuuuuuu !

Bruits repris en échos par notre équipe.
Le regroupement des deux équipes se fait autour d’un super pique-nique (à 80 m sous terre right ?).
Un grand moment de convivialité ou finalement le nombre 13 porte plutôt bonheur…

Passé ces ripailles, il faut continuer. Et là dilemme. Une énigme, savamment présentée par nos sages, ( ) s’offre à nous les archives de Classe 5 (en référence au X MEN). Par quel parcours continuer ?

Enigme : Sachant que :
Le réseau primevère est au moins plus difficile que le réseau Olivier.
La remontée de l’Oliver est au moins plus facile que la descente des primevères
La descente de l’Olivier est au moins plus facile que la remonté des primevères
Mais que l’encadrement est bon des deux côtés :

Par quel parcours faut-il, pour une archive comme moi, poursuivre l’aventure ????

Donc avec beaucoup d’hésitation, je choisis la suite prévu c’est-à-dire de remonter par les primevères. C’est-à-dire le parcours le plus difficile.

Donc me voilà embarqué dans cette remontée. Et chaleureusement, je remonte le premier très grand puits 2300 cm (et oui, en centimètre le vertige est moins fort) accompagné des encouragements de tous (FX … ! FX…. ! FX … !) Et bien vous savez quoi ?!? Ça aide.
La prochaine sortie je prendrai un MP3 avec la clameur du public, comme caoching.

Par contre, par les dieux chthoniens !!!! Que c’est étroit et c----t cette remontée !!!! Faut vraiment avoir un corps élastique qui accepte les chocs. Un grand merci à Christian qui a ouvert la voix et à Laetitia qui m’attendait à chaque tête de puits, tantôt pour m’aider, tantôt pour se moquer. LOL

Au bout d’une heure, l’effort commença à se transformer en souffrance et peine respiratoire. Et là, quel pieds !!!!!!!!!!!!! Quel bol, PA qui me suivait avait dans son minikit de l’eau et surtout du C13H21NO3, ça ne dit pas grand-chose à certains mais ça fait toute la différence. Calvaire et souffrance disparus… Et la sortie apparue.

Une sortie vraiment mémorable, avec un lundi pas trop courbaturé. Finalement les archives s’en sont bien tirées et ça donne envie d’une nouvelle séance de dépoussiérage, mais dans quelques temps…



FXK

vendredi 4 octobre 2013

ruisseau du Bausset (vidéo)

Samedi 28 septembre 2013

Sortie bien sympathique, avec Anaïs, Paul et Gillou ! Le débit était correct, l'eau pas trop froide mais la roche très glissante ! Pas de nage, ni de toboggan mais beaucoup de rappels arrosés !!
La Gopro sur le casque et c'est parti !!
Je vous laisse apprécier les images.

Alex VDK

Aven Abel

Dimanche 29 septembre 2013
Participants: Momo, Loïc, Vincent, Paul (Magnan), Pascal A
TPST : 6 heures

Heureusement que nous n'avons pas écouté la météo, le ciel est quasi bleu le matin et à l'entrée du trou on improvise un petit déjeuné en compagnie de Chouca qui est de passage. Paul sera le digne représentant des Magnans pour la journée. L'objectif de l'opération est de continuer à faire descendre le câble électrique.
Nous reprenons la tâche à -130m avec quelques difficultés pour les premiers (Momo et Vincent), la suite sera par contre plus "fluide" jusqu'à -280m, terminus de l'opération. Il restera les branchements à faire. Nous sortons après l'orage et comme le matin, ciel bleu et petit café, le luxe!
Merci à tous.

Pascal A.


jeudi 19 septembre 2013

12èmes Journées Nationales de la Spéléologie et du Canyonisme


"Pour donner au plus grand nombre la chance de découvrir les merveilles du monde souterrain ou la beauté des cascades, la Fédération française de spéléologie et ses clubs affiliés organisent une nouvelle fois les déjà traditionnelles « Journées nationales de la spéléologie et du canyon ».
Cette 12ème édition se déroulera les 5 & 6 octobre 2013."

Le groupe Spéléo Magnan organise une ou plusieurs sorties d'initiation ce week end. 
Ouvert à tous à partir de 16 ans - Attention places limitées. Assurance et matériel 10 euros.
Contacter Alexandre au 06 19 18 68 zéro six.

http://jnsc.ffspeleo.fr/programme.php

lundi 16 septembre 2013

Houet (= gouffre) Qattine Azar

Samedi 10 août, « Houet (= gouffre) Qattine Azar » (Liban)
Profondeur : -511 m, développement : 6 km, rivière souterraine à 435 m

Participants : plusieurs menbres de l'ALES (Association Libanaise d’étude Spéléologique), Agathe et Mika
TPST : 6h

Avant de venir au Liban en vacance, j’ai eu plusieurs échanges avec Badr, spéléologue libanaise du club ALES. Elle nous propose une sortie avec son club et vient nous chercher à Bikfaya (ville ou habite mon père) et direction Zahlé, petite route de montagne entouré de lapiazs avec une belle vue sur le mont Sannine culminant à 2628m.
Nous arrivons dans une propriété ou se situe l’entrée de la cavité. Nous commençons à nous équiper, le club nous prête gentiment tous le matos complet, avec même un pantin !

L’entrée de la cavité est belle et grande (cf photo). Nous commençons par une petite remontée sur corde, puis un passage étroit boueux ce qui me laisse douter de la grandeur de la suite, même si je sais que « Qattine Azar » est la deuxième cavité la plus profonde du Liban. Après ce petit passage nous attaquons une série de grands puis dont un P70 et P40 très beaux, des belles concrétions blanches et noires et des petits goures. Nous croisons le groupe qui a équipé la cavité et qui remonte un mât de 6 mètre démonté en tronçons de 1m (technique que je ne connaissais pas, utile pour éviter les escalades lisses). Nous devions atteindre les -435m et atteindre la rivière pour récupérer des combis laissé par des plongeurs, mais nous avons dû nous arrêter à -325m par manque de matériel d’équipement. Dommage, mais cela est déjà très beau et je suis contente de faire pour la première fois de la spéléo au Liban, beau rêve enfin réalisé!
En ressortant, nous avons droit à une belle lueur du coucher de soleil.

Merci à Badr et à son équipe pour cette belle sortie.

Agathe

mardi 3 septembre 2013

Week end sportif !

samedi 24/08 :

Sans Pascal 

Participants : Magnans (Paul, Nico, Perrine), Bélingo + Pascal A
Tpst : 10h environ
Descente très tranquille. Bonne ambiance. Désobstruction après le camp en vue d'ouvrir un shunt de 2 m. Il faut casser une grosse épaisseur de roche. Du temps perdu à cause des fissures et autres poches d'argile mais la suite s'avère meilleure.
Encore 1 ou 2 séances à prévoir. Il faudra Rééquiper aussi le ressaut avant le camp qui est devenu très acrobatique depuis les derniers élargissements. Le courant d'air s'est inversé tout au long de la journée.

Dimanche 25/08

Canyon de la Carleva

Participants : Anaïs (Asbtp), Sylvain (ami), Laura (indépendante) et Paul (Magnan).
Marche d'approche 1h30 environ
Tpdc : 3h
Belle marche d'approche agréable merci les nuages. Joli canyon bien ludique au début quelques jolis saut et toboggans dans une ambiance turquoise et sauvage. Après l'échappatoire encore quelques obstacles sympa mais beaucoup de marche. De retour à Breuil, un petit magnum et on repart sur Nice. 

Lien vers le compte rendu de Sylvain :


Paul

Week end dans le Vercors

Départ de Nice le 14 août après le boulot arrivé à St Martin en Vercors vers 21h. Montage tente, apéro, pâtes bolognaise et dodo ^^.
Mercredi, levé vers 9h (ben oui c'est férié je vous rappelle) petit déjeuner et départ vers 10h. Sur la route on voit une belle cascade que l'on estime à 120ou 140m on apprendra plus tard qu'il s’agit du moulin Marquis qui fait 380m à voir ^^. Petit café et c'est parti pour la visite de la grotte de Gournier.

Grotte de Gournier
Participants : Christophe et Mélissa (indépendants) et Paul (Magnan).
Tpst : environ 8h
On traverse le lac sur notre super bateau de plage qui a tenu le coup. On descend dans la rivière au deuxième accès. On remonte jusqu'au S1, on le passe et on continue quelques centaines de mètres et demi tours. Après un petit casse-croute, retour.

Jeudi à la base on prévoyait de faire le Scialet robin mais suite à un impératif horaire ont fini en canyon.

Canyon de la Pissarde amont et aval
Participants : Christophe et Mélissa (indépendants) et Paul (Magnan)
Tpdc : 2h30 à 3h

L'amont n'a rien de très intéressant, heureusement que l'aval et bien plus plaisant avec quelques jolie cascade dont le final : la fameuse C80 très jolie avec un confortable relai à 60 m du sol. 

Paul

Petit week end au Margua

Vendredi :
Départ à 17h 30 pour 4 à 5h de route dont 3 de piste. Au col des Seigneurs on décharge ma voiture dans le 4x4 et on finit à pied. Une foi au refuge montage des tentes à la frontale puis repas. Une petite salade et un plat de pâtes préparé avec amour par Laura et Joff et dodo.

Samedi :
Lever 7h, petit déjeuner et départ pour le col des Seigneur suivi de la marche d'approche pour Piaggia Bella.
Cavité : PB

Participants : Laura, Christophe (indépendants) Ludovic (club Montpelier) Anaïs, Nicolas (ASBTP) Joffrey (CRS montagne) et Paul
TPST : 6h30
Jolie classique descente jusque la salle Paris Cote d'azur

Dimanche : 
Départ initialement prévu à 8h30 pour le Scarasson. Bon départ à 9h30 jolie marche avec un super panorama du pas du Scarasson puis descente dans " le glacier calcaire"

Lieu : Scarasson

Participants : Laura, Christophe (indépendants) Anaïs, Nicolas (ASBTP) Joffrey (CRS montagne) et Paul (Magnan)
Tpst : pas longtemps ^^
Très jolie cavité très belle roche un magnifique glacier au fond. Seul petit bémol, on a peur de posé notre regard sur les blocs de crainte qu'ils tombent. Cavité très instable, on voit le travail du gel et dégel.

Retour au refuge, pliage des tentes, plat de pâtes et départ du col des Seigneurs vers 19h. Retour sur Nice vers 23h.

Paul

mercredi 5 juin 2013

Aven du Calernaum

Le 18 mai 2013
Participants : Paul et Alex
TPST : 7 à 8 h environ

Objectifs : équipement du calernaum en fixe pour revenir visiter et prendre quelques photos.
Le CR en musique :


Quelques photos :

mardi 4 juin 2013

Entrainement Falaise à la Turbie

Le mercredi 8 mai 2013 un entrainement de techniques spéléo était prévu à la falaise de La Turbie
Lorsque nous sommes arrivés, nous avons apporté le matériel à la falaise. Paul était en train de l'équiper. Ensuite nous avons commencé à mettre nos bodars. Pendant ce temps Stéphanie et Béatrice ont installé le barbecue. Puis nous avons commencé à faire des descentes et des montées.

Une fois le barbecue installé nous sommes tous descendus pique niquer. Le barbecue de Paul a super bien marché ! Il y avait de tout: saucisses, merguez, côtes de porc, chips, salade de pattes, boissons...

Après le pique-nique Paul a installé la tiroliène et en attendant nous sommes allées jouer au ballon. Ensuite nous avons commencé les descentes de tiroliène. Puis nous avons refait des descentes et des montées.
Vers cinq heures et demie nous avons commencé à déséquiper la falaise. Nous avons dit au revoir à tout le monde et avons rejoint les voitures.

C'était une super journée !!! :-))
Merci à Paul !
De Liza et Zoé
(filles de PA)

mercredi 17 avril 2013

Vallon de l'Imberguet

Le samedi 6 avril 2013
Participants : Anaïs, Nico (ASBPT), Paul et Alex (GSM)
Petite sortie pour l'ouverture de la saison !

Alex VDK

dimanche 7 avril 2013

WE spéléo dans l’Aude


Vendredi 29 mars : Départ pour le département de l’Aude où des membres du GSM ainsi que des représentants du club spéléo des Garagalhs ont décidé de se donner rendez-vous pour un week-end spéléo très privilégié…

C’est donc par un vendredi soir que je retrouve Paul et Alex pour un WE spéléo tout particulier : et oui, ils m’ont vendu un WE spéléo composé de grottes magiques où l’on m’assure que je vais pouvoir admirer des choses magnifiques et très rares, je décide donc de tenter l’aventure…

C’est après avoir parcouru les 6 heures de routes qui nous séparent de l’Aude durant lesquelles Paul nous a fait écouter et même chanté tout le répertoire musical de Tryo (il chante bien Paul !), que nous retrouvons Christian, Sidonie, Michèle et Sylvain au camping d’Axat.
Il est environ 2h du mat et, sachant la journée que nous allons vivre le lendemain, nous ne tardons pas à aller nous coucher.

Samedi 30 mars : grotte du TM 71

Participants : Christian, Sidonie, Paul, Angélique et Alexandre pour les magnans, Michèle et Sylvain des Garagalhs, guidés et accompagnés par Philippe Moréno, conservateur de la grotte, et de François, président du CDS 11.

TPST : environ 7 heures

C’est ponctuel au rendez-vous (chose manifestement rarissime pour les spéléos magnans !) que notre petit groupe arrive devant la grotte du TM 71 en ce samedi matin.
Ne voyant point de guide à l’horizon, nous commençons à nous équiper de nos combinaisons toutes propres pour l’occasion.
Et oui, cette cavité étant extrêmement fragile et protégée, nous n’avons pas manqué de nous faire tout beau et tout propre pour la visiter.
Enfin, Philippe Moréno, guide et conservateur de la grotte, arrive et la visite va pouvoir commencer !

C’est après avoir ouvert la grille, puis la porte blindée, puis désactivé l’alarme (et oui, on ne rentre pas comme dans un moulin ici !) que nous pouvons enfin entrer dans la grotte. Nous sommes alors accueillis par les habitants locaux, grillons des cavernes et petites araignées toutes velues (heureusement, elles ne s’approchent pas trop près quand même !).

Nous entrons alors dans les entrailles de la terre où apparaissent bientôt les premières concrétions. Au fur et à mesure de notre avancée, nos regards s’emplissent de multiples stalagtiques, stalagmites et colonnes d’une blancheur parfois immaculée voire transparentes mais aussi de très nombreuses draperies, des méduses et des orgues aux proportions gigantesques.
S’ensuit alors un passage nommé (à juste titre) « le chaos » composé de rochers en tous sens où Paul et Alex tomberont en extase devant un immense miroir de faille (bon, imaginez-vous tout de même un énorme pan de mur quasiment lisse d’une hauteur avoisinant les 30 mètres de haut et d’une très très grande longueur).

Passé cet endroit où mon estomac commence à gargouiller (et pourtant, le déjeuner n’est pas pour tout de suite !), nous arrivons alors dans un des endroits les plus sacrés de cette caverne : avez-vous déjà imaginé qu’il puisse exister d’autres couleurs de concrétions que le blanc et beige ?
Et bien oui, nous avons pu admirer quelque chose de rarissime : des concrétions bleues ! (et non, les schtroumpfs ne sont pour rien dans cette histoire ! lol).
Ce sont bien des concrétions bleues (« couleur bouillie bordelaise » selon Sidonie) dues à une présence naturelle d’arsenic dans la terre.

Puis, tout près de là, nous pouvons encore admirer une chose certainement unique au monde : deux disques parallèles l’un au dessus de l’autre fixés de part et d’autre à une stalagtique et une stalagmite, c’est très impressionnant !

Enfin, après ces galeries sèches, nos pas nous amènent au bord d’une véritable rivière souterraine (et n’imaginez pas un petit filet d’eau !), il s’agit d’une véritable rivière avec un courant qui n’est pas des moindres !
Et là, surprise ! Nous tombons nez à nez avec… le crâne calcifié d’un ours des cavernes ! Et devinez son âge ? 40 000 à 45 000 ans, heureusement qu’il y a longtemps que les dents ne lui font plus mal ! J

Nous déjeunerons finalement au bord de la rivière au niveau du siphon, affamés par notre escapade. Le retour s’effectuera tranquillement, au rythme lent des photographes qui s’en donnent à cœur joie !
Au dîner du soir : 5 kg de pâtes prévues par Christian, autant vous dire que nous ne risquions pas de mourir de faim ! J




Dimanche 31 mars : grotte de l’Aguzou

Participants : Sidonie, Angélique, Alexandre, Paul et Christian pour les magnans ; Sylvain et Michèle pour les Garagalhs, encadrés pas Philippe Moréno + 3 visiteurs : Simon, Isabelle et Juliette.

TPST : environ 7 heures

Je souhaite avant tout vous faire revivre un petit moment mémorable de ce dimanche matin.

Petit matin de ce dimanche de Pâques, juste avant de partir du camping :
Alex : « Ouahhh… Paul, t’as lâché une caisse ou quoi ? »
Paul : « Bah non, pourquoi ? »
Alex : « Ah là là, ça fouette derrière toi ! »
Paul : « Ah oui, je crois bien que ça vient du sac que Christian vient de déposer : les sandwiches pour ce midi ! »
Et là, j’aurais vraiment aimé pouvoir vous faire sentir cette odeur pour illustrer mes propos… jamais de ma vie je n’ai pu sentir des sandwiches au pâté de ce niveau olfactif jamais atteint au cours de l’histoire de l’Humanité !
Ca fouettait à 3 km à la ronde !!! MDR

C’est en ce dimanche matin que nous arrivons donc encore une fois à l’heure (pour la 2ème fois consécutive, décidément c’est une première pour le GSM !) devant la grotte de l’Aguzou.
Après s’être équipés, nous entrons dans la cavité où nous sommes accueillis par de charmantes chauves-souris en hibernation (CHUUT ! Ca dort !)
Nous nous engageons alors dans les profondeurs souterraines où de magnifiques concrétions apparaissent alors dans notre champs de vision.
De nouveau, nous pouvons admirer de splendides draperies, ainsi que des concrétions avec de magnifiques excentriques qui partent dans tous les sens, ne répondant à aucune règle de logique.

L’Aguzou offre une prolifération de cristaux de toutes tailles qui brillent à la lumière des casques et nous observons également de nombreux choux-fleurs d’aragonites.
Nous en prenons plein les yeux et ne savons plus où donner du regard tellement les concrétions de multiples sortes foisonnent de toute part.
C’est comme si une armée de lutins était venue projeter des paillettes partout sur les murs et plafonds voulant recréer des feux d’artifice sur ces concrétions millénaires.

Inutile de vous dire que nos photographes, Alex, Sylvain et Juliette aidés de Paul que j’ai nommé « assistant en chef de photographie », s’en donnent à cœur joie !
Et pour couronner le tout, c’est notre guide, Philippe Moréno, qui ne cesse de les inciter à photographier ceci ou cela en leur prodiguant ses précieux conseils.
Décidément, il y a incitation à la débauche photographique ! lol (résultat des courses : plus de 600 photos à trier et retravailler suite à ce WE !)
Par ailleurs, Christian n’est pas en reste avec sa vieille caméra… (« vieille ?! Vous avez dit « vieille » ?, mais elle fonctionne très bien cette caméra ! »)…

A mentionner quand même au milieu de toutes ces merveilles, l’existence du plus grand triangle parfait du monde (composé de cristaux), des concrétions jaunes (extrêmement rares) et, le must du must… la salle des « mille et unes nuits » : je crois qu’il n’aurait pas été possible de lui trouver un meilleur nom ! Imaginez-vous une salle remplie de cristaux brillants de mille feux du sol au plafond, recouvrant chaque centimètre carré de parois, tellement époustouflante que l’Homme n’a osé y posé le pied, par respect pour la beauté inestimable de cette nature minérale.

Pour finir, je souhaite remercier Christian pour ce très beau WE spéléologique ainsi que la patience de notre guide, Philippe Moréno, qui a su à la perfection nous faire prendre conscience de la fragilité et de la beauté de ces sites.
Merci aussi à tout le reste de l’équipe pour ce WE sympathique et bonne ambiance que je ne suis pas prête d’oublier !

Angélique

jeudi 4 avril 2013

WE spéléo ou presque... dans le Vercors


Participants: Laurence de Annemasse , Gilles du Vercors, Olivier et Nico de Grenoble, Pierre de Toulouse, Maryannick et Anais de Nice

Le week-end de Pâques est traditionnellement dévolu à la recherche d'oeufs en chocolat... pour nous aussi ce fut un week-end de recherches:


> vendredi soir:
> 1/ recherche de la maison de Gilles
comme il se doit, la dernière personne arrivée est celle qui venait de très près. Et il faut dire que la maison de Gilles est bien cachée, la trouver en pleine nuit n'est pas évident. Se retrouvent ici dès le premier soir:
Gilles, le maître des lieux, Anaïs et Mary-Annick arrivant de Nice, Pierre arrivant de Toulouse et Laurence qui glandouillait à Grenoble, avec les bières de surcroît, circonstance aggravante. Est aussi présente, mais plus discrete car endormie, toute la petite famille de Gilles.
> 2/ recherche d'une cavité à faire
Commence dès lors la question existentielle numéro 1: quelle grotte faire le lendemain suivi de la question existentielle numéro 2: quelle bière boire puis de la question existentielle numéro 3: faut-il ré-ouvrir une autre bouteille. Nous avons été assez bons sur les 2 derniers points, mais moins sur le premier.... résultat à minuit passé Nicolas qui doit nous rejoindre le lendemain s'impatiente: où se retrouve t'on, à quelle heure et pourquoi? De bonnes questions aussi il est vrai. Nous lui répondons: 9h30 en bas de la montée du Vercors pour aller faire Orbito déjà équipé en fixe pour le rassemblement du CAF et paraît-il équipé en fixe. Avec la satisfaction du devoir accompli, nous ouvrons une autre bière.


> samedi:
> 1/ recherche d'une excuse pour notre retard
on comptait sur la fille de Gilles pour nous réveiller tôt, mais cette gamine n'assume pas du tout ses responsabilités et a dormi jusqu'à pas d'heure. Résultat nous sommes tout sauf prêts, tout sauf à l'heure et tout sauf efficace. Ce qui fait beaucoup de handicaps quand même! Nico nous rejoint donc pour insufler un peu d'énergie dans le groupe... et finalement ne fera rien d'autres que fêter ses retrouvailles avec Mary-Annick car ces deux-là se sont déjà rencontrés dans une autre vie.
Nous finissons par partir, en retard donc, mais pas de notre faute
> 2/ recherche de la cavité
Dûment munis de 2 points GPS, altimêtre, carte IGN, raquettes dans un Vercors digne d'une documentaires sur les trappeurs canadiens nous errons telles des moutons affamés dans la forêt. Deux craintes: ne pas trouver le trou ou tomber dedans sans le vouloir. Laurence avec son GPS va aux coordonnées des deux entrées: il s'agit probablement des 2 endroits du secteur où la présence d'une cavité semble la moins probable. Pierre donne de sa personne et sera d'ailleurs le seul d'entre nous à vaguement aller sous terre, précisément en s'enfonçant dans des trous dans la neige et la roche. Assez flippant donc. Bref nous ne trouvons rien, mais la trace GPS de la recherche laisse rêveur....
> 3/ recherche de compensation
Pour nous consoler de notre échec, et sachant qu'il devient inutile de garder des vivres de secours alors que nous sommes à 10 minutes d'Autrans (et ce depuis 4 heures, certes...) nous faisons un festin de nouilles chinoises, chocolat suisse, cake à la féta (car Mary-Annick carbure au fromage d'origine ovine) et autres soupes. Nous continuons à nous consoler à la voiture avec une bière car les promenades en raquettes ça donne soif (la spéléo aussi il paraît..... faudrait qu'on demande à ceux qui arrivent à entrer sous terre)
> 4/ recherche hydrologique
pour voir un peut comment ça coule sous terre avec toute cette neige et ce (relatif) redoux, et parce qu'on a le temps vu que nous ne sommes pas allés sous terre, nous allons jeter un oeil aux Cuves de Sassenage où résurge le réseau du Berger. Bin ça crache, mais ce qui nous marquera le plus est la présence d'une groupe de spéléos qui, eux entrent sous terre. Il s'agit d'un pros avec ses clients qui vont faire le parcours équipé juste à l'entrée. Parcours d'initiation pour touristes certes, mais EUX rentrent sous terre.... nous sommes atterrés....
> 5/ recherche d'une cavité à faire
Commence dès lors la question existentielle numéro 1: quelle grotte faire le lendemain suivi de la question existentielle numéro 2: quelle bière boire puis de la question existentielle numéro 3: faut-il réouvrir une autre bouteille. Nous avons été assez bons sur les 2 derniers points, mais moins sur le premier.... mmmmhhh, tiens tiens, comme une impression de
déjà-vu!!!! Laurence dégaine l'idée de la grotte Vallier, donc elle a déjà fait l'approche plusieurs fois en rando au printemps et surtout dont le porche est inratable. Accessoirement c'est une cavité archi-sèche où nous ne devrions pas avoir de risque ni de crue ni de se faire tremper. Seul bémol, il paraît que l'accès au porche peut être délicat en hiver. Mais qu'à cela ne tienne, nous sommes au printemps.... pensions-nous... le vers était dans le fruit!
Avec la satisfaction du devoir accompli, nous n'avons pas besoin de compter les moutons pour nous endormir, même si certains en rêvent sans doute...


> dimanche:
> 1/ recherche du chemin
Nous rejoignons Olivier au parking au pied des Trois Pucelles et partons pour une marche d'approche censée durer 1h30. Engagez vous dans le chemin, qu'ils disaient! On voudrait bien, mais il a disparu... sous le neige!!! Mais qui est l'imbécile qui a dit qu'il n'y aurait pas trop de neige? Sur la fin, nous faisons la trace dans 80 cm de neige, que du bonheur! Avantage, après notre passage, ça fait comme un chemin!!!! Pour être plus précis au début le chemin était nickel, mais une fois laissée à notre droite la bifurcation vers le vallon des Forges et le Moucherotte, le chemin ne se voit plus du tout et il ne nous reste plus qu'à tracer comme des sangliers. Ou des ours polaires, vu la température.... Mais nous avons sur la veille un avantage de taille: le porche se voit vraiment bien donc même dans ces conditions, et même nous, on ne peut pas le rater! 1h45 que nous sommes partis de la voiture, nous ne sommes pas trop mauvais...sauf qu'il reste un tout petit petit détail à régler avant de mettre les pieds sous terre....
> 2/ recherche de courage
Il reste une escalade de 10m environ, dûment agrémentée de câbles pour s'aider, certes, mais aussi totalement glacée! N'écoutant que notre courage, nous laissons le chasseur alpin de service, qui de plus avait déjà son harnais, y monter la corde. Comme dirait Mary-Annick, dont les yeux pétillent toujours d'admiration, Nico c'est pas une tapette. Parce qu'il y a petit pas qu'il a fait en bottes en s'aidant du piolet qu'on ne lui envie pas.... Une fois la corde en place il peut nous assurer pour monter sauf qu'il fait un froid de fou, les gants gèlent au contact du câble c'e violentissime. Le tout avec un petit vent sournois, on se demande bien ce qu'on a pu faire dans une vie antérieure pour mériter un tel châtiment!!!
> 3/ recherche de calories
Nous arrivons plus ou moins en état de choc sous le porche où il fait déjà nettement meilleur. Mary-Annick et Nico (son héros, donc...) se réchauffent les pieds sous une tortue (enfin, c'est du moins le seul alibi qu'ils ont trouvé à nous donner). On fait tourner les réchauds et on boit un thermos de thé, tout le monde saute dans ses vêtements de spéléo. Après deux ou trois tournées générales de thé et soupe, ça va mieux. Les pieds qui devaient dégeler sont partiellement réchauffés, les onglées ont cessé, nous sommes de nouveau d'attaque! Nous partons donc sous terre, où il fait vraiment bon, surtout dans les étroitures! Cette fois c'est bon, nous avons tous plus ou moins retrouvé une température normale! Hormis les-dites> étroitures au début, la grotte est vraiment facile. En plus ce
rétrécissement fait plus ou moins une barrière thermique, pour une grotte du Vercors il fait vraiment bon! Pierre, imperturbable, équipe les puits pendant que le reste de l'équipe raconte connerie sur connerie. C'est varié, en plus: un joli méandre bien facile nous mène à des petits puits, descente partielle du puits de la Nasa, un joli boyau tout lisse. Pierre se met en grève et réclame une pause clope. Laurence enchaîne sur le puits suivant, encore un mini boyau facile qui mène à la salle des pets. Fait suite le seul passage un peu malsain de la cavité, une trémie avec un bloc douteux vaguement arrimé par un câble sur un spit rouillé. Rien de bien méchant, mais pas un endroit de villégiature idéal non plus! Nouvelle pause bouffe, Olivier qui n'a pas l'appétit pantagruélique du reste du groupe file devant avec les cordes. Nous sommes maintenant dans une grande galerie qui nous mène au Black Hole, qui sera un peu notre mouton noir... car erreur en préparant les cordes ou erreur dans la fiche topo, nous y arrivons un peu à poil....
> 4/ recherche de cordes
Plus précisément il nous reste une corde de 100m pour un P98 ET sa main-courante de 20 m d'accès! Même en jouant sur l'élasticité de la corde, c'est court.... Pierre, motivé comme jamais et peut-être un poil optimiste, récupère un bout de 5m posé sur une désescalade précédente, mais au final il ne pourra qu'équiper la fameuse main-courante, ce qui nous permettra de voir le fameux puits. C'est grand, c'est un trou, c'est noir... C'était notre but (aller en bas du P98) mais c'est LE but en l'occurrence.... Pas grave nous nous en sommes déjà bien approchés et sachant qu'il nous faut encore remonter et surtout ressortir dans le froid le blizzard et les attaques de loups, ne pas passer 1h à descendre et monter le puits ne fâche pas tout le monde. Nous remontons donc avec un p.... de kit de 110 m de corde qui n'a pas servi. Fait pas froid, là dedans! Nous refaisons une pause bouffe et Laurence invente une technique (sans nul doute vouée à l'oubli) de traçage de grotte. Quand certains tracent les
actifs à la fluorescine, elle trace les galeries fossiles à la soupe vert fluo. Chacun y va de son invention culinaire, la palme allant peut-être à Gilles avec ses pâtes au saumon qui après examen plus attentif se révèleront être au poulet. Pour ceux qui ne sont pas sous une burkanette il commence à faire frais.
> 5/ recherche de stratégie
La sortie de la grotte n'est qu'une formalité, sauf que nous savons que tôt ou tard nous allons nous retrouver, justement, dehors. Et vu les souvenirs émus que nous avons de l'entrée sous terre et les températures annoncées ça ne nous réjouis pas plus que ça. Nous réfléchissons donc à une stratégie qui sera que Nico, uniquement chaussé de bottes et qui a eu bien "mal les pieds les deux" pour parler en Lorrain filera en premier pour ne pas s'éterniser dans la neige à se geler les orteils et le reste. Nous sortons de la grotte aux environs de 2h du matin (à confirmer...). En fait tout se passe nickel, nous descendons en rappel le passage gelé puis galopons sur la trace du matin qui a durci, c'est maintenant un vrai escalier. Nico file comme l'éclair à la voiture puis nous partons par groupes de 2 histoire que les premiers n'attendent pas trop dans la neige au pied de la grotte. Ca se fait nickel! Tout le monde sauf Nico arrive aux voitures vers 3h30. Nico, lui, pionçait depuis un bail dans sa voiture pour nous attendre.
Nous faisons un sort au Panettone judicieusement prévu par Olivier puis partons assez vite. Car tant que nous marchions il ne faisait pas trop froid, mais là, une fois à l'arrêt, ça devient assez austère quand même. Avec tout ça, nous n'avons même pas eu le coeur de cacher les oeufs de Pâques, ce qui ne nous a pas empêchés d'en manger plein!
> 6/ recherche de calories, bis
Festin fromage-tisane-bière-tarte aux pommes chez Gilles. Une bonne douche ne suffira pas à réchauffer Mary-Annick qui se blottit contre le radiateur.
Tout le monde au lit à 5h30 .


> lundi
> 1/ recherche de sommeil
Levés midi, pas avant, faut pas déconner!!! café, recafé, tri du matos au soleil!
Mauvaise surprise au moment de partir: . la voiture de Mary-Annick a perdu de l'huile et pour cause: pas de bouchons sur le réservoir d'huile! Gilles bricole de son mieux de quoi reboucher le tout, Anaïs prévoit de faire tout le trajet avec dans une main son ordi avec sa thèse et dans l'autre main un extincteur . La voiture de Pierre fleure bon le pipi de chat, coupable la brebis galeuse de Gilles, à savoir le chat de son voisin dont l'espérance de vie vient de chuter de quelques années...


Nous partons chacun de notre coté, sauf donc les deux Niçoises qui, fort heureusement, partent à deux.
Un excellent week-end pas très efficace du point de vue spéléo mais on nous avons rigolé du début à la fin!

Laurence

dimanche 10 mars 2013

la spéléo pour les nuls

Un dessin de Eric afin d'aider (ou pas) le recrutement pour le club...

recrutement club spéléo-magnan

mardi 5 mars 2013

Vallon de Donaveo (Nice)

Date : Dimanche 3 mars 2013
Participants : Sidonie, Gérard, Christian

En ce dimanche de soleil, avec Sidonie, nous optons pour faire une visite au Vallon de Donaveo, qu'elle ne connaît que partiellement. Je téléphone à Gérard, qui accepte de se joindre à nous. Le rendez-vous est fixé à 13 heures 15 au Crématorium de Nice.

Lorsque nous arrivons sur place, Gérard est déjà sur place. Nous chaussons les bottes, importants, et nous gagnons l'entrée du site. Le débit de l'eau étant assez important, nous apprécions le confort des bottes, sauf mon petit chien (Thaye) qui, avec bravoure, affrontera le canyon dans sa globalité. Le soleil donne une extraordinaire luminosité au couloir de liquide et de verdure que nous remontons tranquillement. Les parois en pleurs nous offrent de superbes images que nous ne manquons pas de fixer dans nos appareils.

Rien de bien particulier, le terrain a été bien modifié suite aux diverses crues qu'a subi le site, et la végétation a énormément changée.

C'est aux alentours de 15 heures 30 que nous ressortons, les yeux étincelants d'images.

Bon moment de partage entre amis.

Christian

Aven Debram et aven Vaccani (Roquefort les Pins)

Date : Samedi 2 mars 2013
Participants : (Magnan) Valérie, Christian - (Garagalh) Jean, Sylvain
Surface : Sidonie (Magnan), Christian (Garagalh)

C'est à 11 heures que nous avons fixé le rendez-vous au chemin du Debram.

Le but est de rechercher les deux avens qui son bien perdu dans la forêt danse et pleine de ronce. Ayant pris les données, et les directives des topographies, nous perdons 2 heures, suite à une erreur de description.

Il est 13 heures 30 lorsque nous trouvons enfin le premier aven, le Debram. Je fais une localisation GPS, puis nous trouvons le Vaccani, ou je réitère l’opération.

J'équipe le P8 du Debram avec une échelle de 10 mètres et une corde. La visite ne pose aucun problème, même pour Jean dont c’est la première descente en spéléologie.

Après une visite ludique et une séance photo productive, nous remontons à la surface, sans incidence.

Après avoir rangé l’échelle, nous regagnons le Vaccani, ou j’annonce que nous pouvons faire le P 4/5 en désescalade ! Devant l’insistance de Valérie, nous mettons en place la corde. Valérie et Jean descendent le puits au descendeur, Sylvain et moi en désescalade.

Redécouverte du lieu, de nouvelles photos dans boîtiers, et c’est la remontée, que nous effectuons en escalade. Valérie, trouvant que ses jambes sont trop petites pour la largeur du puits, redescend plus vite que prévu, grâce à une dérobade de ses pieds ; pas de mal, et pour nous une bonne tranche de rire. Finalement, avec l’aide de tous, elle rejoint la surface sans autres problèmes.

Nous retrouvons Sidonie à la sortie, qui suite à une douleur aux côtes, a joué la prudence et est restée en surface. Nous retournons aux voitures, ou nous trouvons l’ami Christian dans un travail de sieste très méditerranéenne au pouvoir réchauffant du soleil.

Malgré le temps perdu à la recherche, nous avons passé une bonne journée, sauf pour Jean qui a perdu ses clés de voiture et de maison. Christian l’a ramené chez lui pour récupérer son double.

Christian

Aven du Vigneron

Date : Dimanche 24 février 2013
Participants : Olivia, Maëlle, Anaïs, Paul, Gilles, Nicolas, Thibaud.
TPST : 6 h

Que faire en hiver, lorsqu'il fait -5 °C et qu'il neige ?

8 h du matin, nous voilà réunis à Magnan prêt à partir pour notre sortie spéléo du dimanche en direction de l'Aven du Vigneron à proximité de la station de la Moulière. Arrivés à Andon, la neige était bien au rendez-vous et nous étions tous ravis de nous préparer dans le froid sous le regard des skieurs enchantés par le spectacle qui leur était offert !

Nous initions notre descente vers 11 h 30 après nous être réchauffés avec quelques boissons chaudes spécialement préparées pour l'occasion. Sous Terre, la température est déjà beaucoup plus clémente et la météo beaucoup moins capricieuse. Nous effectuons notre descente sans difficulté en profitant des splendides paysages souterrains qui s'offrent à nous. Arrivés à mi-parcours, une flèche indiquant la direction « Terre » nous confirme que nous sommes sur le bon chemin, tout va bien !

Nous atteignons finalement le fond de la cavité et profitons de l'occasion pour partager un pic-nic bien mérité. Avant d'effectuer notre remontée, nous visitons le fond de la galerie et son légendaire « Musée des horreurs » composés d'œuvres d'art plus ou moins subtiles !

Après toutes ces réjouissances, il est grand temps pour nous de regagner la surface et son lot de surprises !

Nous sortons de Terre sur les coups de 17 h 30 après une remontée facile pour certains, plus compliquée pour d'autres ayant opté pour des techniques plus élaborées (ou pas...). La nuit n'est pas encore tombée, par contre la neige, elle, est plutôt bien tombée et ne semble pas avoir envie de s'arrêter. Nous avons alors pu profiter des joies de l'hiver pour terminer cette superbe journée : chaînage des voitures et démarrage aux câbles.

Merci à toute l'équipe et à bientôt pour de nouvelles aventures ! En attendant, je vous laisse profiter de ces quelques photos (qui seront prochainement mise sur le blog).

Thibaud

mercredi 13 février 2013

Initiation à l'Aven CRESP

Date : 10 février 2013
Participants : Gilles, Paul, Cynthia, Olivia
TPST : 6 heures

Nous avons commencé par un rendez vous un peu décalé, car certains avaient fait la fête la veille… donc disons que l’équipe était un peu fatiguée dès le départ (je ne cite personne…), mais vaillant tout de même ! Beaucoup plus que moi en tout cas !!
Après mes grandes difficultés à m’appareiller et une fois parés nous nous dirigeâmes vers le trou. Quelques minutes d’explications plus tard, nous nous sommes retrouvés devant un puits, qui pour moi paraissait immense ! En fait pour certain il ne s’agissait que de 10m...
Cette descente était vraiment très belle, aussi belle qu’impressionnante, comme la grande 1ère ! Gilles m’a heureusement driver au début pour me rassurer, avec grand succès d’ailleurs ! Un peu crispée malgré tout, j’ai pu alors commencer à apprécier cette immersion sous terre et la beauté des parois qui nous accueillaient avec majesté.
Une fois sous terre, Cynthia commença à se réchauffer, enfin se réchauffer est un grand mot, quand à la base sa température de corps est à 35°…
Et nous voilà en marche, je crois avoir utilisé à peu près tous les jouets de mon baudrier durant cette descente, avec beaucoup de sérieux mais très peu d’équilibre, diraient certains…En effet, j’ai les pieds creux (oui, j’assume !) et à mon grand malheur, le phénomène de gravité n’est pas différent sous terre !!
Après une petite pause déj, le réconfort des Dudules gentiment prêtées pour Cynthia et moi-même par Messieurs pour se réchauffer, nous nous dirigeâmes à 4 pattes boueuses vers un lac suspendu : Magnifique !! La sensation d’être dans la chapelle Sixtine sous terre ; et là pour Cynthia se fut le drame. Remarque un petit bain d’eau souterraine, ne peut pas faire de mal. Je n’oserai rien dire car j’ai testé le pt bain de boue par la suite : à regarder nos allures, on aurait dit que personne n’avait vécu la même histoire.
Et nous voilà déjà à la remontée et là c’était beaucoup moins rigolo !
Mais bon une fois la haut, la chaleur de l’effort nous permis d’affronter les flocons de neige !! C’est ce qui faut se dire…
Sortie du trou vers 18h et retour en ville accompagnés de Notre ami Brel et de la voie douce de BARCELLA!
Je n’ai plus qu’une chose à dire : Merci pour cette initiation, c’était génial
Olivia