Heure d'entrée sous terre : 11h00
Heure de sortie : 22h00
TPST : 11 heures
Déroulé : 4km (8km aller-retour!!)
Profondeur : +/- 60 mètres
Participants : Alex, Denwal, Katia, Perrine, Sonia
NB: Cavité à accès réglementé. Réservation obligatoire.
Rentrer dans le Saint
Marcel, c'est un peu comme pénétrer dans un château... Grande grille en
fer qui s'ouvre devant une immense allée souterraine, où il convient de
marcher vouté, comme un signe de respect par rapport à la majesté du
lieu.
Puis un couloir immense, que dis-je un couloir, un tunnel, une autoroute... une péninsule !! Ah pardon, je m’égare ;)
Puis un couloir immense, que dis-je un couloir, un tunnel, une autoroute... une péninsule !! Ah pardon, je m’égare ;)
Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans les différentes galeries, nos pas sont récompensés par les trésors concrétionnaires et la flore minérale qui foisonnent sous nos yeux ébahis! Étant donné la longueur du parcours, ce jour là, je conclus le marché suivant avec mes stratèges d'acolytes: on marche sans s'arrêter jusqu'au bout, et on fait les photos sur le retour. J'accepte cette proposition honnête et sensée qui en sus me permet de gérer l'utilisation de la batterie de l'appareil photo, et de mitrailler aux meilleurs endroits :)
Vous n'en serez sans doute pas surpris, techniquement rien de bien spécial, à part.... le Toboggan !! qui à l'inverse de ce que son nom pouvait laisser supposer n'a rien de ludique... et qui - Oh tragédie, mystère cauchemardesque inexpliqué - glisse en montée mais pas en descente ?!?!
A l'aller il s'agit de remonter le Toboggan. Perrine me talonne sur la même corde. Je passe la corde à tribord de ma cuisse droite: Avec la tension créée par ma l'aguerrie spéléo qui me suis de prés, ça me vrille, me décolle le crawl et me plaque le bassin à la paroi. Alors je tente la position "corde entre les jambe" mais je suis courte sur pattes et je me retrouve à cheval sur la corde qui redessine ma séparation naturelle... ce qui est d'un inconfort sur lequel je vous passe les détails ici !
- Perrine: "Ça va Sonia?"
- Sonia: "Bah tu vois, si je pouvais choisir un super pouvoir à cet instant, je prendrais la télé-transportation !!
Nous
arrivons tout de même au bout de ce long calvaire, qu'il faudra
fatalement franchir à nouveau, dans l'autre sens, soit en descente -
"heureusement" pensons-nous naïvement - ce qui devrait nous permettre
une revanche facile sur cet obstacle... Que nenni !! La corde épaisse,
vieille et pleine d'argile ne glisse pas du tout... J'aurais du faire un
zéro! Je me retrouve à faire peser tout mon poids ainsi que celui du
kit au fond du baudrier, à pousser sur la corde pour la faire ravaler
tant bien que mal par le descendeur et pratiquement à devoir rebondir
sur place pour pouvoir descendre de quelques malheureux centimètres...
En résumé extrêmement long et fastidieux à monter; encore pire à descendre.
Il
convient de rajouter que malgré un dénivelé net relativement faible,
l'enchainement quasi permanent de mounta-cala à fait exploser le
dénivelé cumulé et nous en a mis plein les guiboles. Sur les deux
dernières heures, j'avoue avoir mal aux orteils dans mes chaussures trop
rigides. Mais ça m'est égal, je suis heureuse, j'ai plein de photos dans la boîte :)
Assez râlé! Si on devait ne retenir qu'une chose: une magnifique
sortie dont j'ai échantillonné quelques sublimes souvenirs dans le
diaporama de 3min.40sec. ci-joint.
Bon visionnage!
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